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FREDERIC MONNERON |
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i8H-i«37 |
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{{Centré|<big>FRÉDÉRIC MONNERON</big>}} |
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{{Centré|1813-1837}} |
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de vingt-quatre ans, laissant des vers qui, a-t-on dit, « ne |
de vingt-quatre ans, laissant des vers qui, a-t-on dit, « ne |
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sont que des fragments inachevés et comme des souffles épais |
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de son âme, » mais qui cependant dénotent |
de son âme, » mais qui cependant dénotent qu’il y avait en lui le germe |
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d’un vrai poète. La pièce intitulée : </i>À Vous<i>, que nous reproduisons, |
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témoigne d’une grande franchise de sentiment et d’une connaissance exacte |
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des délicatesses de la langue française. |
des délicatesses de la langue française. |
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Les poésie de Frédéric |
Les poésie de Frédéric Monneron ont été publiées à Lausanne par |
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G. ISridel. |
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G. Bridel. </i> |
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A. L. |
A. L. |
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cA VOUS |
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{{Centré|''À VOUS''}} |
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Ou and sur les champs du soir la brume étend ses voiles, |
Ou and sur les champs du soir la brume étend ses voiles, |
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Lorsque, pour mieux rêver, la Nuit au vol errant |
Lorsque, pour mieux rêver, la Nuit au vol errant |
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Sur le pâle horizon détache en soupirant |
Sur le pâle horizon détache en soupirant |
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Une ceinture d’or de sa robe d’étoiles; |
Une ceinture d’or de sa robe d’étoiles ; |
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Lorsque le crépuscule entr’ouvre aux bords lointains |
Lorsque le crépuscule entr’ouvre aux bords lointains |
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Du musical éther les portes nuageuses; |
Du musical éther les portes nuageuses ; |
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Alors, avec les vents, les âmes voyageuses |
Alors, avec les vents, les âmes voyageuses |
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Vont chercher d’autres cieux dans leurs vols incertains. |
Vont chercher d’autres cieux dans leurs vols incertains. |
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</poem> |