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trouver, dans les plaines de la Nébraska quelques familles ayant appartenu aux classes distinguées de la société civilisée. C’étaient, pour la plupart, des gens qui avaient éprouvé des revers de fortune ou des déchirements de cœur inguérissables, et qui, fuyant le monde des villes, étaient venus se retremper aux virginales magnificences de la solitude.

Là, au moins, ils vivaient tranquilles, ces exilés, ces convalescents de la civilisation ; mieux valait pour eux la rencontre fortuite du Buffalo ou de l’Indien que le contact quotidien de la population des villes.

Le fort Laramie était, à cette époque, un poste important pour la traite des marchandises ; c’était le rendez-vous des Indiens chasseurs et trafiquants, des trappeurs (chasseurs) de toutes les nations, des aventureux négociants Américains. Il y avait, en tout temps, une garnison d’environ trois cents hommes.

C’était là que s’organisaient les caravanes pour le Golden State (Région d’Or), qui passaient par la vallée de la Platte, le Sweet-water, South-Pass et Fort-Hall.

Au seuil des contrées montagneuses se trou-