« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t1, 1887.djvu/178 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 9 : Ligne 9 :
L’air des cités l’étouffe à chaque battement.
L’air des cités l’étouffe à chaque battement.
Mais de loin les soupirs de tourmentes civiles,
Mais de loin les soupirs de tourmentes civiles,
S’unissant au-dessus du charbon noir des villes.
S’unissant au-dessus du charbon noir des villes,
Ne forment qu’un grand mot qu’on entend clairement.
Ne forment qu’un grand mot qu’on entend clairement.


Ligne 20 : Ligne 20 :
La terre est le tapis de tes beaux pieds d’enfant.
La terre est le tapis de tes beaux pieds d’enfant.


Éva, j’aimerai tout dans les choses créées.
Éva, j’aimerai tout dans les choses créées,
Je les contemplerai dans ton regard rêveur
Je les contemplerai dans ton regard rêveur
Qui partout répandra ses flammes colorées,
Qui partout répandra ses flammes colorées,
Son repos gracieux, sa magique saveur :
Son repos gracieux, sa magique saveur :
Sur mon cœur déchiré viens poser ta main pure.
Sur mon cœur déchiré viens poser ta main pure,
Ne me laisse jamais seul avec la Nature ;
Ne me laisse jamais seul avec la Nature ;
Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.
Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.