« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t1, 1887.djvu/333 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br />
{{Centré|VIII}}
<poem>
<poem>


Ô Ninette ! où sont-ils, belle muse adorée,
VII

O Ninette ! où sont-ils, belle muse adorée,
Ces accents pleins d’amour, de charme et de terreur,
Ces accents pleins d’amour, de charme et de terreur,
Qui voltigeaient le soir sur ta lèvre inspirée.
Qui voltigeaient le soir sur ta lèvre inspirée,
Comme un parfum léger sur l’aubépine en fleur ?
Comme un parfum léger sur l’aubépine en fleur ?
Où vibre maintenant cette voix éplorée.
Où vibre maintenant cette voix éplorée,
Cette harpe vivante attachée à ton cœur ?
Cette harpe vivante attachée à ton cœur ?
</poem>
<br />
{{Centré|IX}}
<poem>


N’était-ce pas hier, fille joyeuse et folle,
IX

N’était-ce pas hier, fille joyeuse et folle.
Que ta verve railleuse animait Corilla,
Que ta verve railleuse animait Corilla,
Et que tu nous lançais avec la Rosina
Et que tu nous lançais avec la Rosina
La roulade amoureuse et l’œillade espagnole?
La roulade amoureuse et l’œillade espagnole ?
Ces pleurs sur tes bras nus, quand tu chantais ''le Saule'',
Ces pleurs sur tes bras nus, quand tu chantais ''le Saule'',
N’était-ce pas hier, pâle Desdemona ?
N’était-ce pas hier, pâle Desdemona ?
</poem>

<br />
X
{{Centré|X}}
<poem>


N’était-ce pas hier qu’à la fleur de ton âge
N’était-ce pas hier qu’à la fleur de ton âge