« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Animaux » : différence entre les versions

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dans les tympans des pignons, sur les contre-forts des façades, dans les
clefs de voûtes, et même dans les chapiteaux des piliers de chœurs.
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[[Image:Animaux.cathedrale.Chartres.png|center]]
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Avant le XIII<sup>e</sup> siècle, les quatre animaux sont ordinairement seuls; mais,
plus tard, ils accompagnent souvent les évangélistes qu'ils sont alors
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bras les animaux symboliques. Ces quatre statues sont adossées à un pilier
du cloître de Saint-Bertrand de Comminges (2).
</div>
 
[[Image:Animaux.cloitre.Saint.Bertrand.Comminges.png|center]]
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La décoration des édifices religieux et civils présente une variété infinie
d'animaux fantastiques pendant la période du moyen âge. Les bestiaires
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Au sommet des deux tours de la façade de la cathédrale de Laon, les
sculpteurs du XIII<sup>e</sup> siècle ont placé, dans les pinacles à jour, des animaux
d'une dimension colossale (3). Aux angles des contre-forts du portail de<br>
<br/div>
[[Image:Animaux.cathedrale.Laon.png|center]]<br>
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<br>
Aux angles des contre-forts du portail de Notre-Dame de Paris, on voit aussi sculptées d'énormes bêtes, qui, en se découpant
sur le ciel, donnent la vie à ces masses de pierre (4). Les balustrades<br>
<br/div>
[[Image:Animaux.Notre.Dame.Paris.png|center]]<br>
<div class=prose>
<br>
de la cathédrale de Reims sont surmontées d'oiseaux bizarres, drapés, capuchonnés.
Dans des édifices plus anciens, au XII<sup>e</sup> siècle, ce sont des frises d'animaux
qui s'entrelacent, s'entre-dévorent (5); des chapiteaux sur lesquels<br>
<br/div>
[[Image:Animaux.XIIe.siecle.png|center]]<br>
<div class=prose>
<br>
lesquels sont figurés des êtres étranges, quelquefois moitié hommes, moitié bêtes;
possédant deux corps pour une tête, ou deux têtes pour un corps; les églises
du Poitou, de la Saintonge, de la Guyenne, les monuments romans de la
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Nous donnons ici un de ces animaux, sculpté
sur un des vantaux de porte de la cathédrale
du Puy-en-Vélay (6). Ce tigre, ce lion, si l'on veut, est en <br>
<br/div>
[[Image:Animal.cathedrale.Puy.en.Velay.png|center]]<br>
<div class=prose>
<br>
si l'on veut, est en bois; sa langue, suspendue
sur un axe, se meut au moyen d'un petit
contre-poids quand on ouvre les vantaux de
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la sculpture, en devenant plus pauvre, plus maigre, et se bornant
presque à l'imitation de la flore du nord, supprime en grande partie les
animaux dans l'ornementation sculptée ou peinte; mais, pendant le XVe siècle et au<br>
<br>
[[Image:Animal.eglise.St.Sernin.Toulouse.png|center]]<br>
<br>
XVe siècle et au commencement
du XVI<sup>e</sup>, on les voit
reparaître, imités alors plus
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contournés (8), exagérés dans leurs mouvements; tels sont ceux que l'on
voyait autrefois sculptés sur les accolades de l'hôtel de La Trémoille, à Paris.
</div>
 
[[Image:Dragon.XVe.siecle.png|center]]
<div class=prose>
 
Les représentations des fabliaux deviennent plus fréquentes, et, quoique fort
peu décentes parfois, se retrouvent dans des