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Sur les Heuves d’argent, sur les forêts où roule
Sur les fleuves d’argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.


Et la face des eaux et le front des montagnes.
Et la face des eaux et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S’iront rajeunissant; le fleuve des campagnes
S’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers,
Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers.


Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
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Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête,
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux !
Sans que rien manque au monde immense et radieux !
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(Feuilles d’automne)
{{d|<small>''(Feuilles d’automne)''</small>|6}}

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{{Centré|PUISQUE J’oAI mis m^ LÈVT{E}}
{{Centré|______}}
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{{Centré|<big>''PUISQUE J’AI MIS MA LÈVRE''</big>}}
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Pu I SQ_u E j’ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
{{lettrine|P|lignes=2}}{{sc|uisque}} j’ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâli;
Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j’ai respiré parfois la douce haleine
Puisque j’ai respiré parfois la douce haleine
De ton àme, parfum dans l’ombre enseveli;
De ton âme, parfum dans l’ombre enseveli ;


Puisqu’il me fut donné de t’entendre me dire
Puisqu’il me fut donné de t’entendre me dire
Les mots où se répand le cœur mystérieux;
Les mots où se répand le cœur mystérieux ;
Puisque j’ai vu pleurer, puisque j’ai vu sourire
Puisque j’ai vu pleurer, puisque j’ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;