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<poem>
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Quand mon délire m’entrainc.
Quand mon délire m’entraine,
Je me peins lu X’olupté
Je me peins la Volupté
Assise, la bouche pleine.
Assise, la bouche pleine,
Sur les débris d’un pùté.
Sur les débris d’un pâté.


A quatre heures, lorsque j’entre
À quatre heures, lorsque j’entre
Chez le traiteur du quartier,
Chez le traiteur du quartier,
Je veux toujours que mon ventre
Je veux toujours que mon ventre
Se présente le premier.
Se présente le premier.
Un jour, les mets qu’on m’apporte
Un jour, les mets qu’on m’apporte
Sauront si bxn l’arrondir,
Sauront si bien l’arrondir,
Qu’à moins d’élargir la porte
Qu’à moins d’élargir la porte
Je ne pourrai plus sortir.
Je ne pourrai plus sortir.


Un cuisinier, quand je dine,
Un cuisinier, quand je dîne,
Me semble un être divin
Me semble un être divin
Qui, du fond de sa cuisine,
Qui, du fond de sa cuisine,
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Amis, ne savons-nous pas
Amis, ne savons-nous pas
Que les noces de nos pères
Que les noces de nos pères
Finirent par un repas.
Finirent par un repas ?
Qu’on vit une nuit profonde
Qu’on vit une nuit profonde
Bientôt les envelopper,
Bientôt les envelopper,
Et que nous vînmes au monde,
Et que nous vînmes au monde,
A la suite du souper?
À la suite du souper?


Je veux que la mort me frappe
Je veux que la mort me frappe