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A N A ï s S E G A L A S

l«I4
{{Centré|<big>ANAÏS SÉGALAS</big>}}
ADAME Ségalas, nc’e oAnaïs zMcnard, a publié les recueils
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lyriques suivants : les Algériennes fiSyiJ, les Oiseaux de
{{Centré|1814}}
passage fiSjâJ, Enfantines fiS^J, la Eemme fj8^/J,
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Nos Bons Parisiens, er, tour dernièrement, Poésies pour tous.

Tarmi les nombreuses compositions de fauteur, nous choisissons les
{{lettrine|M|lignes=3}}{{sc|ladame Ségalas}}<i>, née Anaïs Ménard, a publié les recueils
lyriques suivants : les Algériennes (1831), les Oiseaux de
passage (1836), Enfantines (1844), la Femme (1847),
Nos Bons Parisiens, et, tout dernièrement, Poésies pour tous.

Parmi les nombreuses compositions de fauteur, nous choisissons les
Invisibles et le Petit sou neuf, dont les strophes heureuses et mouvementées
Invisibles et le Petit sou neuf, dont les strophes heureuses et mouvementées
nous semblent bien caractériser le talent de ï aimable poète : on y respire
nous semblent bien caractériser le talent de ï aimable poète : on y respire
dans une atmosphère salubre, et on retrouve là de charmants détails histo-
dans une atmosphère salubre, et on retrouve là de charmants détails
riques, une indulgence souriante et ces profonds sentiments d honneur et
historiques, une indulgence souriante et ces profonds sentiments d’honneur et
d’humanité qui veillent, sans Jamais s’éteindre, au vaillant cœur des
d’humanité qui veillent, sans Jamais s’éteindre, au vaillant cœur des
femmes bien nées.
femmes bien nées. </i>
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LES LT^VISI’BLES
{{Centré|LES INVISIBLES}}
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Vous êtes devenus invisibles pour nous,
Vous êtes devenus invisibles pour nous,
Parents, amis, qu’on pleure, et que le ciel recouvre.
Parents, amis, qu’on pleure, et que le ciel recouvre.
Le grand rideau d’azur est retombé sur vous;
Le grand rideau d’azur est retombé sur vous ;
Il est trop haut pour qu’on l’entr’ouvre.
Il est trop haut pour qu’on l’entr’ouvre.
</poem>