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{{Centré|CHÉNEDOLLÉ}}
CHtNEDOLLE

I 769-1833
{{Centré|1769-1833}}
HARLES-JuLlEN-LlOULT DI ChÉNEDOLLI! ruiguil Î!
<br /><br />
v( *«|^’7 Viri-. z-i^c de iiouc ans, il fut envoyé à Juilly, che-Ies Orciro-

^i^^^ nens, qui Jonnjient à leurs élèves une cducjtion libre, variée
{{lettrine|C|lignes=3}}{{sc|harles-Julien-Lioult de Chénedollé}} <i>naquit à
«-/ littcraire. H publia en iSoy, Le Génie de lliomme, poème, er en
Vire. Âgé de douze ans, il fut envoyé à Fuilly, chez Ies
18 20 y Us Etudes poétiques.
Oratoriens, qui donnaient à leurs élèves une éducation libre, variée
Sainte-’Beuve a écrit : •< Il v a dans Chcn:dollé plus et moins que dans
et littéraire. Il publia en iSoy, </i>Le Génie de lliomme<i>, poème, et en
Delille : c est moins gentil^ moins égayé de détails, ?noins agréable à lire ;
1820 y les </i>Etudes poétiques<i>.
i est plus grave, plus élevé, plus soutenu, aussi plus monotone. U agrément

y manque un peuj et il ne devrait jamais manquer, même dans la hauie
Sainte-Beuve a écrit : « Il y a dans Chénedollé plus et moins que dans
poésie : le grave nest pas le triste, et aucun genre ne dispense le poète
Delille : c’est moins gentil, moins égayé de détails, moins agréable à lire ;
davoir delà fraîcheur, de la joie dans le style. oM^is, cela dit, que de
c’est plus grave, plus élevé, plus soutenu, aussi plus monotone. L’agrément
beaux vers, que de riches descriptions, que de nobles essors de pensée ! )>
y manque un peu, et il ne devrait jamais manquer, même dans la haute
Lz4 CELÉE V’zAVlL
poésie : le grave n’est pas le triste, et aucun genre ne dispense le poète
AVM L avait repris le sceptre de lannée,
d’avoir de la fraîcheur, de la joie dans le style. Mais, cela dit, que de
beaux vers, que de riches descriptions, que de nobles essors de pensée ! »
<br />
{{Centré|______}}

LA GELÉE D’AVRlL
<poem>

Avril avait repris le sceptre de lannée,
Et, de rayons nouveaux la tête couronnée,
Et, de rayons nouveaux la tête couronnée,
Le grand astre des cieux, libre et resplendissant,
Le grand astre des cieux, libre et resplendissant,
Guidait, au haut des airs, son char éblouissant.
Guidait, au haut des airs, son char éblouissant.
</poem>