« Entretien entre d’Alembert et Diderot » : différence entre les versions

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D’ALEMBERT.- J’avoue qu’un être qui existe quelque part et qui ne correspond à aucun point de l’espace ; un être qui est inétendu et qui occupe de l’étendue ; qui est tout entier sous chaque partie de cette étendue ; qui diffère essentiellement de la matière et qui lui est uni ; qui la suit et qui la meut sans se mouvoir ; qui agit sur elle et qui en subit toutes les vicissitudes ; un être dont je n’ai pas la moindre idée; un être d’une nature aussi contradictoire est difficile à admettre. Mais d’autres obscurités attendent celui qui le rejette; car enfin cette sensibilité que vous lui substituez, si c’est une qualité générale et essentielle de la matière , il faut que la pierre sente.