« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Perron » : différence entre les versions
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{| width=100% border="0"
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Penture|Penture]]</center>
Ligne 26 :
Que jamais en Herupe n'iert chevages semons<span id="note2"></span>[[#footnote2|<sup>2</sup>]].»<br>
</center>
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Le perron est une de ces traditions des peuples du Nord dont l'origine
remonte bien loin dans les annales historiques. C'est la plate-forme des
Ligne 52 :
Là s'est pasmet; kar la mort li est près<span id="note4"></span>[[#footnote4|<sup>4</sup>]].»<br>
</center>
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Dans les romans des XI<sup>e</sup> et XIII<sup>e</sup> siècles, il est sans cesse question de perrons au haut desquels se tiennent les seigneurs pour recevoir leurs
vassaux:
Ligne 59 :
«Li dux s'asist sus un peon de marbre<span id="note5"></span>[[#footnote5|<sup>5</sup>]].»<br>
</center>
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C'est au bas du perron des palais que descendent les personnages qui
viennent visiter le suzerain; c'est là qu'on les reçoit, si l'on veut leur faire
Ligne 70 :
Car de li honorer a chascun bon talent<span id="note6"></span>[[#footnote6|<sup>6</sup>]].»<br>
</center>
<div class=
Lorsque Guillaume d'Orange se rend auprès du roi de France après la
prise d'Orange, il arrive incognito:
Ligne 80 :
Li bers l'atache à l'olivier réon<span id="note7"></span>[[#footnote7|<sup>7</sup>]].»<br>
</center>
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Les perrons des châteaux étaient accompagnés de montoirs (voy.
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Montoir|Montoir]]):
Ligne 91 :
Qui de la Curt le Roi esteient<span id="note9"></span>[[#footnote9|<sup>9</sup>]].»<br>
</center>
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Le perron, comme nous l'avons vu déjà ci-dessus, est quelquefois un
monument destiné à perpétuer une victoire. Tel est celui que Charlemagne
Ligne 104 :
Sovantes foiz avoient telant de reveler<span id="note10"></span>[[#footnote10|<sup>10</sup>]].»<br>
</center>
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Le perron était donc une marque de noblesse, un signe de puissance
et de juridiction. Les communes élevaient des perrons devant leurs hôtels
Ligne 121 :
Puist estre mention<span id="note11"></span>[[#footnote11|<sup>11</sup>]].»<br>
</center>
<div class=
Ce passage fait comprendre toute l'importance qu'on attachait au
perron
Ligne 186 :
</div>
[[Image:Perron.Sainte.Chapelle.Palais.Paris.png|center]]
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Le château de Pierrefonds possédait un remarquable perron à la base
de l'escalier d'honneur, avec deux montoirs pour les cavaliers et une
Ligne 199 :
</div>
[[Image:Perron.chateau.Pierrefonds.png|center]]
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<span id=Fontainebleau><span id=Chantilly>Le grand escalier en fer à cheval du château de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes F#Fontainebleau|Fontainebleau]], dont
on attribue la construction à Philibert Delorme, est une tradition des
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