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poétiques du Parnasse, Louis-Xavier de Picard en est le principal fondateur et comme poète et surtout comme homme d ’action. |
poétiques du Parnasse, Louis-Xavier de Picard en est le principal fondateur et comme poète et surtout comme homme d ’action. |
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Pendant les dernières années du second empire, Ricard fit partie des |
Pendant les dernières années du second empire, Ricard fit partie des |
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groupes d’opposition républicaine et socialiste. |
groupes d’opposition républicaine et socialiste. Il y affirma ses opinions |
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fédéralistes. Collaborateur au Rappel, à la Cloche, |
fédéralistes. Collaborateur au ''Rappel'', à ''la Cloche'', à ''la Démocratie'', au Dictionnaire Larousse, il publia, lors de la déclaration de guerre, le <i>Patriote |
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tionmiire Larousse, il publia, lors de la déclaration de guerre, le Patriote |
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Suisse, alla rejoindre à Vevey, Edgar Qulnet, avec lequel il était en correspondance assidue depuis plusieurs années ; quelques-unes des lettres qu’il lui écrivit sont publiées dans sa correspondance. |
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Suisse, alla rejoindre à Vevey, Edgar Qulnet, avec lequel il était en corres |
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pondance assidue depuis plusieurs années; quelques-unes des lettres qu’il |
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lui écrivit sont publiées dans sa correspondance. |
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Ricard revint |
Ricard revint à Paris après le 4 septembre. Il fit partie du 69{{e}} bataillon |
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de garde nationale, commandé par Blanqui, puis s’engagea dans le |
de garde nationale, commandé par Blanqui, puis s’engagea dans le 14{{e}} bataillon des mobiles de la Seine, où il resta tout le temps du siège, |
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taillon des mobiles de la Seine, où il resta tout le temps du siège, |
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À la Commune, il se mêla au mouvement, dans le groupe de la minorité |
À la Commune, il se mêla au mouvement, dans le groupe de la minorité |
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fédéraliste, avec son ami Charles Longuet. Il écrivit, avec sa signature, des |
fédéraliste, avec son ami Charles Longuet. Il écrivit, avec sa signature, des |
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articles dans le Journal Officiel de la Commune, et fut, avec son ami Maillé, |
articles dans le Journal Officiel de la Commune, et fut, avec son ami Maillé, |
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sous-délégué |
sous-délégué au Muséum du Jardin des Plantes. Après la semaine sanglante, |
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il put s’enfuir, |
il put s’enfuir, à grand’peine et par miracle. Il regagna Vevey, y resta un an, |
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donnant des leçons à |
donnant des leçons à de jeunes anglais ; Edgar Quinet le fit rentrer en 1872. |
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L’année suivante, il épousa Lydie Wilson qu’il avait connue tout enfant, et |
L’année suivante, il épousa Lydie Wilson qu’il avait connue tout enfant, et |
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se « rapatria |
se « rapatria » avec elle dans le midi, à Montpellier. Là, commença pour |
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lui une nouvelle période, extrêmement active. |
lui une nouvelle période, extrêmement active. |
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J’en dégage d’abord le Fédéralisme, publié en 1877 chez Fischbacher, « en |
J’en dégage d’abord ''le Fédéralisme'', publié en 1877 chez Fischbacher, « en |
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remembranço de moun paire, |
remembranço de moun paire, nascut a seto en Lengodoc. » Une préface |
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déclare que l’auteur se propose de donner la position historique, la définition |
déclare que l’auteur se propose de donner la position historique, la définition |
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historique de l’idée fédérative. |
historique de l’idée fédérative. « Il y a certes plus d’une manière, dit-il, de |
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défendre le fédéralisme contre les |
défendre le fédéralisme contre les indifférents qui ne le connaissent point, |