« Page:Gide - L’Immoraliste.djvu/101 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 13 mars 2012 à 01:08

Le texte de cette page n’a pas pu être entièrement corrigé, à cause d’un problème décrit en page de discussion.

ilui qu’elle avait épousé, ce n’était pas mon nouvel être a. Et je me redisais cela, pour l’exciter à le cacher. Ainsi ne lui livrai-je c moi qu’il ne image qui, pour être constante t fidèle au passé, devenait de Jour en jour lus fausse.

Mes rapports avec Marceline demeurèrent onc, en attendant, les mêmes — quoique lus exaltés de jour en jour, par un toujouis lus grand amour. Ma dissimulation même si l’on peut appeler ainsi le besoin de pré- erver de son jugement ma pensée), ma dissi- iiiilation l’augmentait. Je eux dire que ce eu m’occupait de Marceline sans cesi^e. Pcd t- ihv, cette contrainte au mensonge me coûta- -elle un peu d’abord; mais j’arrivai vite à comprendre que les choses réputées les pire > le mensonge, pour ne citer que celle-là) ne sont difficiles à faire que tant qu’on ne les a jamais faites ; mais qu’elles deviennent chacune, et très vile, aisées, plaisantes, douces à refaire, et bientôt comnie îiaturcîles. Ainsi donc, commis à chaque chose pour laquelle