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CiHii’-}è.sSJM^ii $7 ^ en trouvant suffisaniment beau mon stoicisme. Mais ce dont je souffrais, c’était de la aideur du lieu. « Cette chambre d’hôtel est ^flàeiise » — et je la legardai. Brusquement, e songeai qu’à côté, dans une chambre pa- reille, était ma femme, Marceline ; et je l’en- tendis qui parlait. Le docteur n’était pas parti ; il s’entretenait avec elle ; il s’efiorçait le parler bas. — Un peu de temps passu : je dus dormir*^ Quand je me réveilla», Marceline était là. Fc compris qu’elle avait pleuré. Je n’aimais pas assez la vie pour avoir pitié de moi- même ; mais la laideur de ce lieu me gênait; presque avec volupté mes yeux se reposaient mr elle. A présent, près de moi, elle écrivait. Elle me paraissait jolie. Je lavis fermer plusieurs lettres. Puis elle se leva, s’approcha de mon lit, tendrement prit ma main : — Comment te sens-tu maintenant? me dit- elle. Je souris, lui dis tristement : — Guérirai-je ? Mais, aussitôt, elle me ré-