« Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/365 » : différence entre les versions
m section |
+ TITRE |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<section begin=chapitre15 |
<section begin=chapitre15/><nowiki /> |
||
Les colons se tenaient en arrière, prêts à le retenir, s’il eût fait un mouvement pour s’échapper ! |
Les colons se tenaient en arrière, prêts à le retenir, s’il eût fait un mouvement pour s’échapper ! |
||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
Et, en effet, le pauvre être fut sur le point de s’élancer dans le creek qui le séparait de la forêt, et ses jambes se détendirent un instant comme un ressort… mais, presque aussitôt, il se replia sur lui-même, il s’affaissa à demi, et une grosse larme coula de ses yeux ! |
Et, en effet, le pauvre être fut sur le point de s’élancer dans le creek qui le séparait de la forêt, et ses jambes se détendirent un instant comme un ressort… mais, presque aussitôt, il se replia sur lui-même, il s’affaissa à demi, et une grosse larme coula de ses yeux ! |
||
« Ah ! s’écria Cyrus Smith, te voilà donc redevenu homme, puisque tu pleures ! » |
« Ah ! s’écria Cyrus Smith, te voilà donc redevenu homme, puisque tu pleures ! » |
||
<div align="center">'''CHAPITRE XVI'''</div><section begin=chapitre16 /> |
|||
⚫ | |||
<section end=chapitre15/> |
|||
<section begin=chapitre16/>{{t3|CHAPITRE XVI}} |
|||
⚫ | |||
Oui ! le malheureux avait pleuré ! Quelque souvenir, sans doute, avait traversé son esprit, et, suivant l’expression de Cyrus Smith, il s’était refait homme par les larmes. |
Oui ! le malheureux avait pleuré ! Quelque souvenir, sans doute, avait traversé son esprit, et, suivant l’expression de Cyrus Smith, il s’était refait homme par les larmes. |
||
Ligne 26 : | Ligne 24 : | ||
« Il y a là quelque douloureux mystère ! » dit Cyrus Smith. |
« Il y a là quelque douloureux mystère ! » dit Cyrus Smith. |
||
L’inconnu avait commencé à se servir des outils de labourage, et il travaillait au potager. Quand il s’arrêtait dans sa besogne, ce qui arrivait souvent, il demeurait comme concentré en lui-même ; mais, sur la recommandation de l’ingénieur, on respectait l’isolement qu’il paraissait vouloir garder. Si l’un des colons s’approchait de lui, il reculait, et des sanglots soulevaient sa poitrine, comme si elle en eût été trop pleine !<section end=chapitre16 |
L’inconnu avait commencé à se servir des outils de labourage, et il travaillait au potager. Quand il s’arrêtait dans sa besogne, ce qui arrivait souvent, il demeurait comme concentré en lui-même ; mais, sur la recommandation de l’ingénieur, on respectait l’isolement qu’il paraissait vouloir garder. Si l’un des colons s’approchait de lui, il reculait, et des sanglots soulevaient sa poitrine, comme si elle en eût été trop pleine !<section end=chapitre16/> |
||
Pied de page (noinclude) : | Pied de page (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<references/> |