« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Créneau » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 55 :
pour se mettre à couvert pendant qu'il s'apprêtait à tirer. Il était donc
[[Image:Creneau.romain.png|center]]
[[Image:Creneau.Pompeii.png|center]]
naturel alors de multiplier, autant que faire se pouvait, les merlons et les
Ligne 76 :
croisades que l'on voit, en Occident, le système de la défense supérieure
[[Image:Creneau.Carcassonne.png|center]]
des tours et murs se modifier totalement. Non-seulement le système de
Ligne 113 :
même château de Carcassonne.
[[Image:Creneau.Carcassonne.2.png|center]]
L'influence orientale est singulièrement prononcée dans un crénelage
Ligne 121 :
voit encore des débris gigantesques. La cathédrale, bâtie au sommet de
[[Image:Plan.creneau.cathedrale.Beziers.png|center]]
la cité, était pourvue d'une enceinte et était elle-même une véritable
Ligne 133 :
l'aspect extérieur de ce parapet crénelé, avec la belle corniche quasi-orientale
[[Image:Meurtriere.cathedrale.Beziers.png|center]]
sur laquelle il repose. Le sol intérieur est au niveau A, et la
Ligne 151 :
existait très-certainement un parapet avec créneaux qui est
malheureusement
[[Image:Creneau.cathedrale.Beziers.png|center]]
détruit. Il ne faut pas oublier que, dans la cathédrale de Béziers,
ce crénelage est en même temps la corniche décorative d'un édifice religieux,
Ligne 162 ⟶ 165 :
archère. Le système de défense est étudié avec un soin minutieux.
[[Image:Creneau.XIIIe.siecle.png|center]]
Soit (7): en A, la face extérieure du crénelage; en <i>a</i> sont les archères,
Ligne 183 ⟶ 186 :
temps de paix et couverts seulement en cas de guerre par les toits des
hourds (voy. HOURD).
[[Image:Creneau.XIIIe.siecle.2.png|center]]
Quant aux créneaux des tours couvertes, au XIII<sup>e</sup> siècle, aux créneaux
Ligne 207 ⟶ 212 :
courtines à côté des portes donnant entrée du chemin de ronde dans les
tours (9).
[[Image:Creneau.XIIIe.siecle.3.png|center]]
Cette précaution était nécessaire pour garantir parfaitement les
Ligne 212 ⟶ 219 :
porte d'une tour, après s'être fait reconnaître. C'est ainsi que sont
construits, sans exception, tous les crénelages des tours de la cité de
Carcassonne, qui datent de la fin du XIII<sup>e</sup> siècle. Cependant, sur
les courtines
Ligne 233 ⟶ 237 :
DONJON, HOURD.).
[[Image:Creneau.Carcassonne.3.png|center]]
Au commencement du XIV<sup>e</sup> siècle, le système de crénelage des tours et
Ligne 255 ⟶ 259 :
assaillants; les arbalétriers ou les archers se postaient derrière les merlons
et décochaient leurs traits ou carreaux par les longues fentes des
meurtrières. Or, vers le milieu du XIV<sup>e</sup> siècle, les armées assiégeantes se
faisaient accompagner de troupes très-nombreuses d'archers et
Ligne 269 ⟶ 270 :
extérieurs prononcés, et profilèrent ces ébrasements de façon à empêcher
les ricochets.
[[Image:Coupe.creneau.cathedrale.Beziers.png|center]]
La figure 11 explique ce détail de la défense: A est la coupe de
Ligne 284 ⟶ 287 :
à ce système.
[[Image:Creneau.cathedrale.Beziers.2.png|center]]
Nous indiquons dans la figure 12 la face extérieure du parapet
Ligne 298 ⟶ 299 :
la coupe est faite sur l'appui du créneau du milieu.
[[Image:Coupe.creneau.cathedrale.Beziers.2.png|center]]
La figure 14 reproduit l'aspect des merlons à l'intérieur, avec les
Ligne 305 ⟶ 306 :
mâchicoulis, ainsi que le font voir la coupe 13 et la vue perspective
extérieure.
[[Image:Creneau.cathedrale.Beziers.3.png|center]]
Depuis lors, les créneaux furent, dans les défenses bâties avec soin,
Ligne 311 ⟶ 314 :
créneaux et sur le sommet des merlons, ainsi que l'indique la fig. 15.
[[Image:Creneau.XVe.siecle.png|center]]
Quelquefois, à la fin du XV<sup>e</sup> siècle et au commencement du XVI<sup>e</sup> (car les
Ligne 331 ⟶ 332 :
l'artillerie à feu devenait plus général.
[[Image:Creneau.porte.Saint.Paul.Bale.png|center]]
On voit encore à Bâle, sur l'ouvrage avancé de la porte Saint-Paul,
Ligne 358 ⟶ 359 :
percés d'un trou pour pointer avant de démasquer la bouche de la pièce
(17); le chemin de ronde est entièrement couvert par un appentis.
[[Image:Creneau.Nuremberg.png|center]]
Plusieurs des courtines de Nuremberg sont munies de crénelages en bois
posés au-dessus des parapets, percés d'embrasures pour les bouches à
Ligne 366 ⟶ 370 :
les embrasures sont garnis de corbeaux en pierre destinés à porter ce
crénelage en pans-de-bois.
Au commencement du XVI<sup>e</sup> siècle, on voit souvent les courtines et
Ligne 377 ⟶ 379 :
MILITAIRE).
[[Image:Creneau.Nuremberg.2.png|center]]
Les tours de commandement de l'enceinte de Nuremberg, élevées par
Ligne 385 ⟶ 387 :
de guet du château de la même ville, on voit encore un crénelage en bois
complet sous le comble, avec volets se relevant à l'intérieur.
[[Image:Interieur.creneau.Nuremberg.png|center]]
Voici (19) une vue perspective d'un de ces créneaux prise à l'intérieur.
Ligne 394 ⟶ 398 :
avaient beaucoup de rapports avec ceux que nous donnons ici; mais,
Langres ayant subi une restauration complète, on a fait disparaître les
vieilles galeries de bois pour les remplacer par des parapets à hauteur
de ceinture, avec la tablette d'appui réglementaire.
|