« Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1865, tome 1.djvu/222 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: split
mAucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
n’est-elle déjà venue ! — Jusque-là, reste calme, mon âme ! Les noires actions, — quand toute la terre les couvrirait, se dresseront aux yeux des hommes.
<nowiki />

{{d|{{di|Il sort.}}|3}}



{{Scène|III.}}
{{Scène|III.}}
Une chambre dans la maison de Polonius


{{c|{{didascalie|[Une chambre dans la maison de Polonius.]}}}}<br />
Entrent LAERTES et OPHELIA

{{c|{{didascalie|Entrent {{sc|Laertes}} et {{sc|Ophélia}}.}}}}<br />


{{Personnage|LAERTES|c}}
{{Personnage|LAERTES|c}}
Mes bagages sont embarqués, adieu ! Ah ! sœur, quand les vents seront bons et qu’un convoi sera prêt à partir, ne vous endormez pas, mais donnez-moi de vos nouvelles.
Mes bagages sont embarqués, adieu ! Ah ! sœur, quand les vents seront bons et qu’un convoi sera prêt à partir, ne vous endormez pas, mais donnez-moi de vos nouvelles.


{{Personnage|OPHÉLIA|c}}
{{Personnage|OPHÉLIA|c}}
Ligne 13 : Ligne 17 :


{{Personnage|LAERTES|c}}
{{Personnage|LAERTES|c}}
Pour ce qui est d’Hamlet et de ses frivoles attentions, regardez cela comme une fantaisie, un jeu sensuel, une violette de la jeunesse printanière, précoce mais éphémère, suave mais sans durée, dont le parfum remplit une minute ; rien de plus.
Pour ce qui est d’Hamlet et de ses frivoles attentions, regardez cela comme une fantaisie, un jeu sensuel, une violette de la jeunesse printanière, précoce mais éphémère, suave mais sans durée, dont le parfum remplit une minute ; rien de plus.


{{Personnage|OPHÉLIA|c}}
{{Personnage|OPHÉLIA|c}}
Ligne 19 : Ligne 23 :


{{Personnage|LAERTES|c}}
{{Personnage|LAERTES|c}}
Non, croyez-moi, rien de plus. Car la nature, dans la croissance, ne développe pas seulement les muscles et la masse du corps ; mais, à mesure que le temple est plus vaste, les devoirs que le service intérieur impose à l’âme grandissent également. Peut-être vous aime-t-il aujourd hui ; peut-être aucune souillure, aucune déloyauté ne ternit-elle la vertu de ses désirs ; mais
Non, croyez-moi, rien de plus. Car la nature, dans la croissance, ne développe pas seulement les muscles et la masse du corps ; mais, à mesure que le temple est plus vaste, les devoirs que le service intérieur impose à l’âme grandissent également. Peut-être vous aime-t-il aujourd’hui ; peut-être aucune souillure, aucune déloyauté ne ternit-elle la vertu de ses désirs ; mais