« La Maison Tellier (recueil, Ollendorff 1891)/Une partie de campagne » : différence entre les versions
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-- Oui, certainement, madame. "
Et il raconta sa vie de chaque jour, poétiquement, de façon à faire vibrer dans le
La jeune fille, émue, leva les yeux et regarda le canotier. M. Dufour parla pour la première fois. " Ça, c'est une vie ", dit-il. Il ajouta : " Encore un peu de lapin, ma bonne. -- Non, merci, mon ami. "
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C'était la chute du barrage qui coupait le fleuve en deux à la pointe de l'île. Lui se perdait dans une explication, lorsque, à travers le fracas de la cascade, un chant d'oiseau qui semblait très lointain les frappa. " Tiens, dit-il, les rossignols chantent dans le jour : c'est donc que les femelles couvent. "
Un rossignol ! Elle n'en avait jamais entendu, et l'idée d'en écouter un fit se lever dans son
Elle allait donc entendre un rossignol.
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Ils ne parlaient pas de peur de le faire fuir. Ils étaient assis l'un près de l'autre, et, lentement, le bras de Henri fit le tour de la taille de Henriette et l'enserra d'une pression douce. Elle prit, sans colère, cette main audacieuse, et elle l'éloignait sans cesse à mesure qu'il la rapprochait n'éprouvant du reste aucun embarras de cette caresse, comme si c'eût été une chose toute naturelle qu'elle repoussait aussi naturellement.
Elle écoutait l'oiseau, perdue dans une extase. Elle avait des désirs infinis de bonheur, des tendresses brusques qui la traversaient, des révélations de poésies surhumaines, et un tel amollissement des nerfs et du
Le rossignol se tut soudain. Une voix éloignée cria : " Henriette !
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