« Un capitaine de quinze ans/I/13 » : différence entre les versions

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Cependant, cette confiance, dont s’emplissait instinctivement le coeurcœur de Dick Sand, allait être en partie justifiée.
 
Le lendemain, 27 mars, la colonne de mercure s’éleva dans le tube barométrique. L’oscillation ne fut ni brusque ni considérable : quelques lignes seulement, mais la progression parut devoir être continue. La tempête allait évidemment entrer dans sa période décroissante, et, si la mer resta excessivement dure, on put constater que le vent diminuait, en remontant légèrement vers l’ouest.
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– Dick ! répondit Mrs. Weldon, tu étais déjà notre enfant d’adoption, et maintenant, tu es notre fils, le sauveur de ta mère et de ton petit frère Jack ! Mon cher Dick, je t’embrasse pour mon mari et pour moi ! »
 
La courageuse femme aurait voulu ne pas s’attendrir en pressant le jeune novice dans ses bras, mais son coeurcœur débordait. Quant aux sentiments qu’éprouvait Dick Sand, quelle plume les pourrait rendre ! Il se demandait s’il ne pouvait pas faire plus que de donner sa vie pour ses bienfaiteurs, et il acceptait d’avance toutes les épreuves qui lui seraient imposées dans l’avenir.
 
Après cet entretien, Dick Sand se sentît plus fort. Que le vent devînt maniable, qu’il lui fût permis d’établir quelque voile, et il ne doutait pas de pouvoir diriger son navire vers un port où tous ceux qu’il portait trouveraient enfin le salut.
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– Ça se fera ! répondit Actéon.
 
– Puis-je vous aider ? demanda le petit Jack, toujours disposé à la manoeuvremanœuvre. – Oui, mon Jack, répondit le novice. Tu vas te mettre à la roue avec notre ami Bat, et tu l’aideras à gouverner. »
 
Si le petit Jack fut fier d’être aide-timonier du ''Pilgrim'', il est superflu de le dire.
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Dick Sand, par une suprême précaution, fit aussi monter sur le gaillard d’avant une dizaine de barils de la cargaison qui contenaient de l’huile de baleine.
 
Cette huile, versée à propos, au moment où le ''Pilgrim'' serait dans le ressac, devait calmer un instant la mer, en lubrifiant pour ainsi dire les molécules d’eau, et cette manoeuvremanœuvre faciliterait peut-être le passage du navire entre les récifs.
 
Dick Sand ne voulait rien négliger de ce qui pouvait peut-être assurer le salut commun.