« Fortunio/17 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/155]]==
 
{{c|'''Chapitre XVII'''}}
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nous aurions eu là une belle occasion de faire voir
''combien'' ''notre'' ''cœur'' ''est'' ''fait'' ''pour'' ''l’amour'', et nous
aurions pu remplir un nombre de pages assez confortable.
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/156]]==
confortable.
― Mais le fait est qu’elle n’a rien dit, et,
en notre qualité de romancier fantastique, la
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qu’elles cèdent un à un, se ménageant et se détaillant
pour faire durer un peu leurs frêles intrigues,
persuadées apparemment que leur possession est
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/157]]==
possession est
le plus excellent antidote contre l’amour. ― Il faut
pour cela une grande modestie, modestie du reste
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lecteur l’écheveau qu’il a emmêlé à plaisir et de
dissiper les nuages mystérieux qu’il a assemblés
lui-même, dès le commencement de l’ouvrage,l’
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/158]]==
ouvrage,
pour empêcher d’en apercevoir trop clairement la fin.
 
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Il ne lui parlait jamais ni morale, ni religion ;
il ne lui fit peur ni de Dieu, ni du diable, ni même
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du Code, les lois n’existant plus pour quelqu’un
qui a vingt millions de rente ; il laissa cette vigoureuse
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ne vint ternir son beau front du reflet de son
aile de chauve-souris : il vivait nonchalamment
dans une atmosphère d’or, ne s’imaginant pas
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/160]]==
pas
qu’il en pût être autrement. Sa surprise fut grande
lorsqu’il découvrit qu’il existait des gens qui
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de lui une abondante rosée d’or, et tous ceux qui
vivaient dans son ombre devenaient bientôt
riches ; ― en somme, il faisait plus de bien que trente
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/161]]==
il faisait plus de bien que trente
mille hommes vertueux et distributeurs de soupes
économiques. Il était bienfaisant à la manière du
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les femmes, comme s’il n’en avait jamais eu ;
tout ce qui était beau, splendide et rayonnant lui
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/162]]==
plaisait ; il comprenait aussi bien les magnificences
d’une chaumière avec un seuil encadré de pampres,
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leur avait fait croire qu’ils étaient des chiens, et
leur en avait inspiré la servilité passionnée.
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/163]]==
 
Jamais il ne lui arriva de répéter deux fois le
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il découvrit bientôt, sous cet aspect pauvre
et terne, des mondes d’idées dont il ne soupçonnait
pas l’existence. Il fit dans ces régions nouvelles
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/164]]==
nouvelles
des enjambées de géant. Il fut bientôt aussi
au courant qu’un Parisien de race, grâce au flair
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aucun n’avait mis le pied chez lui, ou, s’il ne
pouvait s’empêcher de les recevoir, c’était dans
 
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/165]]==
quelque appartement loué pour la circonstance et
qu’il quittait aussitôt, de peur de les y voir revenir.
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et l’on parlait plus que jamais de ses bizarreries ;
cependant on était forcé de s’en tenir à de vagues
conjectures. La vérité n’était sue de personne.vérit
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/166]]==
é n’était sue de personne.
George lui-même ne connaissait de Fortunio que
ce qui se rapportait à son séjour dans l’Inde.