« Fortunio/7 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/72]]==
 
{{c|'''Chapitre VII'''}}
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pour simuler les carreaux et dont la peinture a
coulé du second étage jusqu’au premier, montrent
que l’on a fait, en bâtissant la maison, les efforts
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les efforts
les moins heureux pour atteindre à la symétrie.
 
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supérieure en manière de défense de sanglier, et
complétait le charme de cette physionomie ; les
herbes de son bonnet, flasques et plissées comme
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/74]]==
flasques et plissées comme
des oreilles d’éléphant, tombaient nonchalamment le long de ses mâchoires peaussues et encadraient convenablement le tout.
 
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maisons qui sont comme des ''républiques'', où l’on
ne fait qu’aller et venir. Il n’y a pourtant pas plus
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/75]]==
de six semaines que j’ai gratté tout le pavé avec
un outil, même que j’en ai mes pauvres mains
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A la vue des deux jeunes femmes, sa physionomie
prit soudain une expression revêche, tempérée
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/76]]==
cependant par le respect que lui inspirait
l’éclat de la chaîne d’or qu’Arabelle portait à son cou.
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jaune et dont les dossiers limés et râpés
prouvaient de longs et loyaux services. Les bustes
 
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/77]]==
de Voltaire et de Rousseau en biscuit ornaient
cheminée, conjointement avec une paire de flambeaux de cuivre doré garnis de bougies, et une
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Un rayon de jour traversait ce globe cristallin,
que les mouvements des trois poissons nuançaient
de teintes enflammées et changeantes comme l’iris
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/78]]==
l’iris
du prisme ; c’était réellement un très beau spectacle,
et un coloriste n’eût pas dédaigné d’étudier
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à l’espagnole ; deux dames jolies, jeunes ? je ne
suis guère présentable. ― Césarine, donne-moi
ma robe de chambre. ― Ce sont sans doute des
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/79]]==
sont sans doute des
duchesses qui auront lu mon traité sur la ponctuation du mantchou et qui seront devenues amoureuses de moi.
 
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― Je l’ai parcouru, dit-elle en comprimant
avec peine un éclat de rire. C’est un ouvrage très
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/80]]==
savant et qui fait honneur au siècle qui l’a produit.
 
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je puis vous dire, c’est que ces caractères sont chinois
et tracés par une main très exercée. ― Vous
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/81]]==
savez, mesdames, qu’il y a quarante mille signes
dans l’alphabet chinois correspondant chacun à
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cuivre, avalaient des lames de sabre de trente
pouces de longueur, mâchaient de le, filasse et
 
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/82]]==
rendaient de la flamme par le nez comme des dragons fabuleux.
 
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Il était impossible de voir rien de plus triste et
de plus évidemment frappé de nostalgie que ce
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/83]]==
pauvre diable, ramassé en boule sous un maigre
rayon de soleil. ― Sans doute il pensait aux rives verdoyantes
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six ans que je n’ai entendu ou lu un mot de ma
langue ; c’est le premier bonheur que j’aie éprouvé
depuis bien longtemps. Ce papyrus contient une
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/84]]==
papyrus contient une
chanson qui a trois couplets ; elle se chante sur un
air populaire dans notre pays. Voici ce que ces vers signifient :
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un commencement de passion sincère. Elle n’avait
plus aucun moyen de trouver la trace de Fortunio.
==[[Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/85]]==
George, qui paraissait en savoir sur son compte
beaucoup plus long qu’un autre, était muet comme