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CHAPITRE VII.

Des résultats immédiats de la vie dans un
corps...........................................................................
Pag.91

Qu'il n'est pas vrai que les corps vivans aient la faculté de résister aux lois
et aux forces auxquelles tous les corps non vivans sont assujettis, et qu'ils se
régissent par des lois qui leur sont particulières ; mais qu'il l'est, au
contraire, que les lois qui régissent les changemens que subissent les corps,
rencontrant dans ceux qui sont vivans, un état de choses très-différent de celui
qu'elles trouvent dans les corps qui ne possèdent point la vie, opérent sur les
premiers des effets fort différens de ceux qu'elles produisent dans les
seconds.

Que les vivans ont la faculté de composer eux-mêmes leur propre substance, et
que formant par là des combinaisons qui n'eussent jamais existé sans cette
cause, leurs débris sont la source où les différens minéraux puisent les
matériaux qui servent à leur formation.

CHAPITRE VIII.

vivans.........................................................................
Des facultés communes à tous les corps .........113

Que la vie donne généralement à tous les corps qui la possèdent des facultés qui
leur sont communes, et que ces facultés n'exigent, pour se produire, aucun
organe spécial quelconque, mais seulement l'état de choses dans les parties de
ces corps pour que la vie puisse y exister.

tains animaux, et que parmi ceux qui le possèdent, on le trouve dans différens
états de composition de perfectionnement ;que ce système donne aux uns seulement
la faculté du mouvement musculaire ; à d'autres la même faculté, plus celle de
sentir ; à d'autres encore, les deux mêmes facultés, plus celle de se former des
idées, et d'exécuter avec celles-ci différens actes d'intelligence.

Que le système d'organes dont il s'agit exécute quatre sortes de fonctions de
nature très-différente, mais seulement lorsqu'il a acquis dans sa composition
l'état propre à lui en donner le pouvoir.

CHAPITRE II.

nerveux........................................................................
Du fluide ...............................................Pag.235

Qu'il se développe dans le corps de certains animaux un fluide très-subtil,
invisible, contenable, et remarquable par la célérité de ses mouvemens ; que ce
fluide a la faculté d'exciter le mouvement musculaire ; que c'est par son moyen
que les nerfs affectés produisent le sentiment ; qu'ébranlé dans sa masse
principale, il est le sujet des émotions intérieures ; enfin, qu'il est l'agent
singulier par lequel se forment les idées et tous les actes d'intelligence.

CHAPITRE III.

De la sensibilité physique et du mécanisme des
sensations...........................................................Pag.252

Qu'il n'est pas vrai qu'aucune matière, ni qu'aucune partie d'un corps vivant
puissent avoir en propre la faculté de sentir ; mais qu'il l'est que le
sentiment est un phénomène qui résulte des fonctions d'un système d'organes
particulier capable d'y donner lieu.

Que le SENTIMENT est le produit d’une action sur le fluide subtil d'un nerf
affecté, lequel se propage dans tout le fluide nerveux, du système sensitif, et
se termine par une réaction générale qui se rapporte au sentiment intérieur de
l'individu et au point affecté.

CHAPITRE IV.

Du sentiment intérieur des émotions qu'il est susceptible d'éprouver, et de la
actions........................................................................
puissance qu'il en acquiert pour la production des
..........................Pag. 276

Que le SENTIMENT intérieur résulte de l'ensemble des sensations internes que
produisent les mouvemens vitaux, et de ce que toutes les portions du fluide
nerveux ; communiquant entr'elles, forment un tout unique, quoique divisé,
lequel est susceptible de recevoir des ébranlemens généraux qu'on nomme
émotions.

Que ce sentiment intérieur est le lien qui réunit le physique au moral, et qu'il
est la source de l'un et de l'autre ; que le sentiment dont il s'agit, d'une
part, avertit l'individu des sensations qu'il éprouve (de là le physique) ; et
de l'autre part, lui donne la conscience de ses idées, et de ses pensées (de là le moral) ; qu'enfin, à la suite des émotions que les besoins lui font
subir, il fait agir l'individu sans participation de la volonté (de là
l'instinct).

CHAPITRE V.

De la force productrice des actions des animaux et de quelques faits
force..........................................................................
particuliers qui résultent de l'emploi de cette
.......................................................Pag. 302

Que l'action musculaire étant une force très-suffisante pour produire les
mouvemens qu'exécutont les animaux, et l'influence nerveuse pouvant exciter
cette action musculaire, ceux des animaux qui jouissent du sentiment physique,
possèdent dans leur sentiment intérieur une puissance très-capable d’envoyer aux
muscles le fluide excitateur de leurs mouvemens; et c'est, en effet, dans ses
émotions que ce sentiment trouve la force de faire agir les muscles.

De la consommation et de l'épuisement du fluide nerveux dans la production des
animales.......................................................................
actions ..............................................................Pag. 314

actions........................................................................
De l'origine du penchant aux mêmes ........Pag. 318

animaux........................................................................
De l'instinct des ....................................Pag. 320

animaux........................................................................
De l'industrie de certains .......................Pag. 327

CHAPITRE VI.

volonté........................................................................
De la .....................................................Pag. 330

Que la volonté résultant toujours d'un jugement, et celui-ci provenant
nécessairement d'une idée comparée, d'une pensée, ou de quelqu'impression qui y
donne lieu, tout acte de volonté en est un de l'intelligence, et qu'il n'y a conséquemment que les animaux qui possèdent un organe
spécial pour l'intelligence qui puissent exécuter des actes de volonté.

Que puisque la volonté dépend toujours d'un jugement, non-seulement elle n'est
jamais véritablement libre, mais en outre que les jugemens étant exposés à une
multitude de causes qui les rendent erronés, la volonté qui en résulte trouve
dans le jugement un guide moins sur, que celui que l'instinct rencontre dans le
sentiment intérieur ému par quelque besoin.

CHAPITRE VII.

De l'entendement, de son origine, et de celle de
idées................................................................Pag. 346

Que tous les actes de l'entendement exigent un système d'organes particulier
pour pouvoir s'exécuter ; que les idées acquises sont les matériaux de toutes
les opérations de l'entendement; que quoique toute idée soit originaire de la
même sensation, toute sensation ne sauroit produire une idée, puisqu'il faut un
organe spécial pour sa formation, et qu'il faut en outre que la sensation soit
remarquée ; enfin, que dans l'exécution des actes d'intelligence, c'est le
fluide nerveux qui, par ses mouvemens dans l'organe dont il s'agit, est la seule
cause agissante, l’'organe lui-même n'étant que passif, mais contribuant à la
diversité des opérations par celle de ses parties.

CHAPITRE VIII.

Des principaux actes de l'entendement, ou de ceux du premier ordre dont tous les
autres dérivent.
...............................................................................
...........................................................Pag. 388

Que les principaux actes de l'entendement sont l’ATTENTION, état particulier et
préparatoire dans lequel entre alors 1'organe, et sans lequel aucun autre de ses
actes ne sauroit se produire ; la PENSÉE, de laquelle naissent les idées
complexes de tous les ordres ; la MÉMOIRE dont les actes, qu'on nomme souvenirs,
rappellent les idées quelles qu'elles soient, en les rapportant au sentiment
intérieur, c'est-à-dire,à la conscience de l'individu ; enfin, les JUGEMENS, qui
sont les actes les plus importans de l'entendement, et sans lesquels aucun
raisonnement, aucun acte de volonté ne pourroient se produire, en un mot, aucune
connoissance ne pourroit s'acquérir.

l'imagination..................................................................
De ...................................................Pag.411

l'instinct.....................................................................
De la raison et de sa comparaison avec ....Pag.441

Additions relatives aux chapitres VII et VIII de la première
partie..............................................Pag.451

FIN DE LA TABLE DU TOME SECOND.