« Ode à la Grande Armée » : différence entre les versions
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::::« Ils menacent la France.
« — Reprends ton vol, Déesse, et dis qu’ils ne sont plus. »
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==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/14]]==
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Le héros a parlé ; des innombrables tentes
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::::Dès que brillaient des armes,
Se figuraient la France avançant sur les eaux.
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==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/15]]==
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De loin, dans tous les vents, son oreille inquiète
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::::Sous son ombre mortelle
L’imprudent qui s’endort ne se réveille pas.
</poem>
==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/16]]==
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La France en Albion s’est aussi reposée :
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::::« Sur leur chute commune,
« Je lèverai mon front dominateur de rois. »
</poem>
==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/17]]==
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Unissons-nous plutôt, et chassons de la terre
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::::Ont fait pâlir nos mères !
La mort est pour qui fuit et non pour vos enfants.
</poem>
==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/18]]==
<poem>
Pareils en leur désordre aux feuilles dispersées,
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::::Rencontra la Russie
Va leur rendre peut-être un moins cher souvenir.
</poem>
==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/19]]==
<poem>
Qu’avaient-ils espéré ? qu’en aurions-nous à craindre ?
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::::D’Austerlitz tout entière
La bataille debout, éternelle aux regards.
</poem>
==[[Page:Lebrun - Œuvres, tome 4, 1861.djvu/20]]==
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Quel Français sans orgueil pourra passer près d’elle ?
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