« Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge » : différence entre les versions

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1197, Pierre du Maisnil, ''un franc-canton'' ; — Hugues d'Auchy, un ''échiqueté à la fasce brochant''.<br />
1198, Gui de Moimont, ''trois bandes sous un chef'' ; — Eudes III, duc de Bourgogne, un ''bandé à la bordure'' ; — Jean de Villers-guislain, un ''losangé''.<br />
1199, Dauphin d'Auvergned’Auvergne, ''un dauphin'' ; — Guillaume, comte de Clermont-d'Auvergne, ''deux lions passant'' ; — Aimar, comte d'Angoulême, un ''losangé'' ; — Raoul d'Inchy, un ''fascé d'échiqueté et de vair de six pièces''.<br />
 
 
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Dans les pages qui précèdent, j’ai montré les vraies armoiries, les armoiries héréditaires prenant naissance au dernier quart du XII{{e}} siècle dans plusieurs familles et plusieurs États à la fois. Je vais indiquer à présent comment elles sont figurées sur les sceaux.<br />
Les blasons commencent à se produire dans les types équestres. Ils se posent d’abord sur le bouclier que le personnage tient à la main, en langage de chevalerie, sur l’écu. Sans attendre que l’umbo ait disparu, les pièces héraldiques se rangent comme elles peuvent dans son voisinage. Je citerai comme exemples les sceaux de Philippe d’Alsase, 1170, — d’Eudes de Ham, 1177, — de Richard de Vernon et de Richard Cœur-de-Lion, 1195. Les armoiries occupent ensuite le bouclier en cœur de la fin du XII{{e}} siècle. Les divers écus qui succèdent à ce dernier continuent à les recevoir et finissent même, au XIV{{e}} siècle, par ne plus avoir d’autre destination.<br />
Mais l’écu du chevalier ne jouit pas longtemps seul du privilège des emblèmes féodaux. Le blason, en vogue depuis peu d’années, envahit bientôt la selle,s e posant sur le poitrail en 1215 (sc. de Robert de Braine), sur l’arçonnière de derrière en 1224 (sceau de Mathieu II de Montmorency). À peine la cotte d’armes est-elle entrée dans le vêtement chevalerseque, la housse dans la défense du cheval, 1225, qu’elles se couvrent d’armoiries (voy. le type de Savari de Mauléon). Avant 1230, la lance quitte le gonfanon à banderoles pour prendre une bannière rectangulaire, aux armes. L’ailette, la pièce qui défendait l’épaule, devient dès son origine, 1294, une des pièces honorables portant les armoiries du personnage (sc. de Pierre de Chambly). Le heaume de Philippe d’Alsace est marqué du ''lion de Flandre'' ; celui d’Amauri, sénéchal d’Anjou, 1223, présente sur son pourtour le ''losangé des Craon'' ; un Flamand, Jean d'Axeld’Axel, coiffe, en 1336, un heaume armorié d'd’''un chevron''.<br />
Avant d'allerd’aller plus loin, je placera une observation. Elle découle de ce qui a été exposé jusqu'àjusqu’à présent. L'armatureL’armature du bouclier engendra, dit-on, les premières pièces de blason. Il suffira, pour réduire à sa juste valeur cette opinion trop généralisée, de citer le lion de Flandre, 1170, — les croissants de la maison de Ham, 1177, — les tourteaux des comptes de Boulogne, 1181, — et ceux des Courtenai, 1184, — les merlettes des Mello, 1185, — les gerbes des Bouteiller de Senlis, 1186, — le dextrochère des Mortagne, 1191, — le lion des Montfort, 1195, etc. Tous ces emblèmes empruntés aux plus anciennes armoiries n'offrentn’offrent rien de commun avec la ferrure symétrique d'und’un écu.<br />
J'ajouteraJ’ajoutera que la nécessité de placer des armoiries sur l'écul’écu compte pour bien peu dans les modifications qu'ilqu’il a subies. Ses changements de forme, je crois l'avoirl’avoir démontré dans l'étudel’étude sur le type chevaleresque, tiennent par un lien étroit au progrès de l'habillementl’habillement défensif. D'ailleursD’ailleurs les boulciersboucliers de tous les temps n'ontn’ont-ils pas été décorés de signes distinctifs ?
 
<div style="text-align:center;">''Le type héraldique.''</div>
 
Je passe maintenant au type héraldique proprement dit. On appelle ainsi une représentation dans laquelle l'écul’écu tient la principale place sur le champ du sceau ou l'occupel’occupe seul tout entière. D'abordD’abord droit, puis penché, l'écul’écu reste parallèle de figure au bouclier tenu par les chevaliers, mais sa dimension set plus grande.<br />
 
<div style="text-align:center;">''Écus droits.''</div>
 
Le type héraldique apparaît vers 1193. L'écuL’écu, à cette date, figure debout et seul dans le champ du sceau dont il occupe la plus grande surface et presque toute la hauteur. Il a la forme dite en cœur. À ce modèle appartiennent les sceaux de Robert de Chartres, 1193, — de Henri d'Estoutevilled’Estouteville et de Henri de Ferrières, 1205, — d'Eudesd’Eudes des Barres, 1210, — de Nicolas d'Estréesd’Estrées, 1215, — de Thibaud de Berville, 1218, — d'Anseld’Ansel de Gournay, 1221, — de Jean de Beaumont-sur-Oise, 1237.
 
[[Image:Demay p19.jpg|thumb|Henri de Ferrières.|200px|center]]
 
Mais avant d'atteindred’atteindre cette date extrême, la forme en cœur a commencé à se modifier. Chez certains écus, le bord supérieur a déjà perdu de sa convexité. Il s'ests’est rapproché de la ligne droite, ses angles seuls restant arrondis. Les sceaux de Roger de Meulan, 1204, — de Guillaume de Garlande, 1211, présentent ce changement d'uned’une façon très-sensible.<br />
 
[[Image:Demay p20a.jpg|thumb|Guillaume de Garlande.|200px|center]]
 
En 1227, l'écul’écu est devenu triangulaire, presque aussi large que haut, à angles émoussés. Voyez les types de Gautier de Chateron, 1227, de Pierre de Canly, 1231.
 
[[Image:Demay p20b.jpg|thumb|Gautier de Chateron.|200px|center]]
 
Puis de 1254 à 1291, le triangle s'allonges’allonge ; son bord supérieur devient tout-à-fait droit et même un peu concave, à angles adjacents franchement accusés. Quelquefois ses bords latéraux sont presque droits comme sur le sceau de Nicolas de Pomponne, 1254, ou tout-à-fait droits comme au type de SEbran Chabot, 1269.
 
[[Image:Demay p21a.jpg|thumb|Sebran Chabot.|200px|center]]
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[[Image:Demay p20b.jpg|thumb|Raoul Bouteiller de Senlis.|200px|center]]
 
Pendant cette dernière période, le goût des accessoires ornés commence à se faire sentir. On inscrit quelquefois l'écul’écu dans une rosace à lobes garnis de rinceaux. Les types de Maurice de Craon, sénéchal d'Anjoud’Anjou, 1271, et de la sénéchaussée de Saintonge à la Rochelle, 1273, offrent les plus beaux spécimens de cette sorte d'ornementationd’ornementation.
 
[[Image:Demay p22.jpg|thumb|Sénéchaussée de Saintonge à la Rochelle.|200px|center]]
 
On entoure ensuite l'écul’écu de motifs tirés de l'architecturel’architecture de l'époquel’époque et dont l'ogivel’ogive forme l'élémentl’élément principal. Ce sont des trilobes ou des quadrilobes, tantôt simples, tantôt combinés avec un système de petits arcs ou d'anglesd’angles sortants, décorés à l'intérieurl’intérieur de festons, de feuillages, d'animauxd’animaux, de figures emblématiques telles que celles des quatre évangélistes.<br />
De plus, l'écul’écu est accompagné, vers 1344, de personnages naturels ou fantastiques, d'animauxd’animaux, d'oiseauxd’oiseaux qui le soutiennent d'ordinaired’ordinaire, l'unl’un à droite, l'autrel’autre à gauche.<br />
 
Le sceau d'Humberd’Humber II, fils du dauphin Jean, en 1349, nous fournit un des plus riches exemples de ces nouvelles dispositions. L'écuL’écu est placé droit dans un quadrilobe. Deux hommes sauvages à cheval sur des griffons le supportent de chaque côté. Dans le lobe supérieur, un homme d'armesd’armes, l'épéel’épée à la main et tenant un bouclier, est assis sur un lion couché. Le lobe inférieur contient un masque humain de face, entre deux chimères.
 
[[Image:Demay p23.jpg|thumb|Humbert II.|200px|center]]
 
Toutefois la composition du sceau n'exigen’exige aps toujours un encadrement architectural. Perronnelle, vicomtesse de Thouars, en 1378, fait supporter son écu par deux lions au manteau échiqueté sur l'épaulel’épaule et le suspend par la guiche, c'estc’est-à-dire la courroie, au cou d'uned’une aigle, sans avoir recours à des ornements accessoires. dans le type de Charles d'Artoisd’Artois, 1413, l'écul’écu posé sur un fond de rinceaux, sans encadrement, est supporté apr deux béliers et surmonté d'und’un troisième.
 
[[Image:Demay p24.jpg|thumb|Perronnelle, vicomtesse de Thouars.|200px|center]]
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<div style="text-align:center;">''Écus penchés.''</div>
 
Les écus dont il a été parlé jusqu'àjusqu’à présent sont droits, debout sur la pointe dans le champ du sceau. Vers le milieu du {{s|XIV}}, la mode vint de les placer de biais, de les pencher et de poser sur leur angle le plus élevé un heaume surmonté d'und’un cimier, en termes de blason de les timbrer. On leur donna des supports, comme il vient d'êtred’être dit pour les sceaux droits, d'ordinaired’ordinaire au nombre de deux, l'unl’un à droite, l'autrel’autre à gauche. D'autresD’autres fois la disposition n'enn’en comporte qu'unqu’un seul, tandis que dans certains cas on a eu recours à des supports multiples.
 
Dès le déclin du {{s|XIII}}, on a songé à soutenir l'écul’écu, mais les vrais suports héraldiques commencent, ainsi que je l'ail’ai déjà dit, vers 1344. On a demandé, pour remplir cet objet, des mofids à tous les règnes de la nature, au ciel, à la mythologie. Le ciel a donné les anges qui tiennent l'écul’écu de France et ceux de beaucoup de dames. La fable a prêté les centaures, les cerfs ailés, les licornes, le phénix, les griffons, les sirènes et les tritons.
 
À la terre on a pris l'hommel’homme dans ses différents états, depuis l'hommel’homme d'armesd’armes jusqu'àjusqu’à l'hommel’homme sauvage, et parmi les animaux : le bélier, la biche, le cheval, les chiens de diverses espèces, le léopard, le lion que l'nol’on a quelquefois coiffé d'und’un heaume ou recouvert d'und’un manteau armorié, des loups, des ours, des rats, des angliers. Les arbres même ont fourni leurs branches, ou estocs. Dans le domaine des oisieauxoiseaux, on a choisi l'aiglel’aigle, le cygne, le héron ; les aigles portent aussi quelquefois le manteau armorié, et les cygnes le heaume. On ne pouvait manquer d'emprunterd’emprunter à la mer le dauphin.
 
Les supports n'ontn’ont pas un rapport direct avec les blasons, si ce n'estn’est lorsqu'ilslorsqu’ils sont vêtus, mantelés ou cravatés, dans lequel cas le manteau ou la cravate répète les armoiries de l'écul’écu ; mais ils se continuent souvent dans les familles, et à ce titre ils méritent d'êtred’être étudiés.
 
Je donnerai quelques exemples de support unique, de supports doubles et de supports plus compliqués, en commençant par le support unique, plus ancien de quelques années que le composé.
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<div style="text-align:center;">''Support unique.''</div>
 
Une ''aigle'' porte à son cou l'écul’écu de Louis I{{er}}, duc d'anjoud’anjou, 1370.<br />
L'écuL’écu de Marie, fille de Charles le Téméraire, 1477, est soutenu par un ''ange''. L'archangeL’archange saint Michel porte l'écul’écu de Jean IV, duc de Bretagne, 1391.<br />
Jean, duc de Berri, 1393, fait tenir son écu par un ''cygne'' coiffé d'und’un heaume.<br />
Sur le sceau de Guillaume Cousinot, chambellan du roi, 1473, une ''dame'' soutient d'uned’une main l'écul’écu et de l'autrel’autre le heaume. — Certaines dames, dans les types les plus anciens, semblent supporter elles-mêmes leur blason : Marguerite de Courcelles, 1284, — Alix de Verdu, 1311, — Hélissent des Barres, femme de Guillaume de Thianges, 1316, appuient une main sur leur écu, et l'autrel’autre sur l'écul’écu de leur mari.<br />
Charles, dauphin de Viennois, vers 1355, fait soutenir son écu par un ''dauphin''.<br />
Sur le sceau de Jean, fils d'Humbertd’Humbert I{{er}}, 1294, un ''griffon'' porte à son cou l'écul’écu au dauphin.<br />
Les ''hommes d'armes'' en pied, à mi-corps, en buste, ont été très-employés. L'céuL’écu de Florent de Hainaut, 1283, est supporté par un guerrier debout.
 
[[Image:Demay p27a.jpg|thumb|Florent de Hainaut.|200px|center]]
 
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Un homme d'armesd’armes à mi-corps tient l'écul’écu de Bertrand de Briquebec, maréchal de France, 1325, de Pierre Tournebu, 1339, de Charles III, comte d'Alençond’Alençon, 1356, d'Olivierd’Olivier de Clisson, 1397.<br />
Un ''lion heaumé'', assis et souvent mantelé, supporte les écus des comtes de Flandre, depuis Louis de Mâle jusqu'àjusqu’à Charles le Téméraire. — C'estC’est encore un lion heaumé qui porte à son cou l'écul’écu de Jean de Rodemack, 1398,
 
[[Image:Demay p27b.jpg|thumb|Jean de Rodemack.|200px|center]]
 
<br />
de Jean IV, comte d'Alençond’Alençon, 1408, — de Guillaume de Dommartin, 1425.
 
Dans le type de Marguerite de Pommiers, vicomtesse de Fronsac, en 1394, un ''oiseau'' à la tête humaine soutient deux écus.
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<div style="text-align:center;">1° Deux supports semblables.</div>
 
Deux ''aigles''. bureau de la Rivière, chambellan du roi, 1399 ; — Louis, duc d'Orléansd’Orléans, 1401 ; — Dunois, 1444 ; — Les aigles sont mantelées sur le sceau de Jean VII d'Harcourtd’Harcourt, 1410.<br />
Deux ''anges'' supportent les armes de France dès Charles VII ; l'écul’écu de Jeanne, dame de Planes et de la Mouche, 1376.<br />
Deux ''béliers''. Charles d'ARtoisd’Artois, 1413.<br />
Deux ''biches''. Arnoul d'Ordingend’Ordingen, 1431.<br />
Deux ''centaures'' ailés tenant des instruments de musique. Monseigneur de Saint-Dizier, queux de France, 1360.<br />
Deux ''chevaux''. Jean II, comte de Tancarville, 1366.<br />
Deux ''chiens''. Jean de la Ferté, 1391. — Charles d'Artoisd’Artois, comte d'Eud’Eu, 1468, emploie deux dogues ; — Guillaume, vicomte de Melun, 1397, et Sacquet de Blaru, chambellan du roi, 1415, deux lévriers.<br />
Deux ''cygnes''. Jean d'Orléansd’Orléans, comte d'Angoulêmed’Angoulême, 1445. Ils sont montés chacun sur un ours dans le type de Jean, duc de Berri, 1386.
 
[[Image:Demay p29.jpg|thumb|Jean d'Orléans.|200px|center]]
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Deux ''dames'' ou damoiselles. Bertrand du Guesclin, 1365 ; — Pierre de Brebant, amiral de France, 1406 ; — Charles I{{er}}, duc de Bourbon, 1439 ; — Hugues de Montmorency, chambellan du roi, 1482.<br />
Deux ''dauphins''. L'écuL’écu de Charles VI, sceau secret vers 1387 ; Louis II, duc de Bourbon, 1393.<br />
Deux ''griffons''. Olivier de Clisson, 1387 ; — Philippe de Habarcq, Jacques de Luxembourg, tous deux chambellans du roi, 1482.<br />
Deux ''hérons''. Gilles d'Eclaibesd’Eclaibes, 1428.<br />
Deux ''hommes sauvages''. Jean, vicomte de Melun, chabellan de France, 1340 ; — Bouchard VII, comte de Vendôme, 1368 ; — Jean VI, comte d'Harcourtd’Harcourt, 1376 ; — Jean de Bourbon, comte de la Marche, 1384 ; — deux hommes sauvages à cheval sur deux lions, au sceau de Gérard de Harchies, 1476.<br />
Deux ''sarrazins''. Jean I{{er}}, comte d'Armagnacd’Armagnac, 1343-60 ; — Louis II, comte d'Etampesd’Etampes, 1381.<br />
Deux ''léopards'' mantelés. Perronnelle, vicomtesse de Thouars, 1378.<br />
Deux ''licornes''. Bertrand II, comte de Boulogne, 1473.<br />
Deux ''lions''. Jean, comte de Dreux et de la Braine, 1287 ; — Charles, comte de la Marche, qui fut Charles le Bel, 1317 ; — Jean de Boulogne, comte de Montfort, 1351 ; — Charles, duc de Normandie, plus tard Charles V, 1360 ; — Guillaume de Penhoët, 1381 ; — Jean sans Peur, 1403 ; —Bureau de Dicy, échanson du roi, 1404 ; — Louis de Chalon, prince d'Oranged’Orange, 1432 ; — Louis de Laval, chambellan du roi, 1465 ; — François II, duc de Bretagne, 1475. — Deux lions au manteau armorié et chargé d'uned’une devise. Hugues de Gramont, 1341. — Deux lions assis, coiffés d'und’un heaume cimé d'uned’une tête humaine à oreilles d'âned’âne. Arnaud-Amanieu d'Albretd’Albret, 1368.<br />
Deux ''loups''. Amanieu de Pommiers, 1374.<br />
Deux ''oiseaux'' (deux comlombes ?). Jean Bétas, chambellan du roi, 1401.<br />
Deux ''ours''. Louis de bourbon, comte de Montpensier, dauphin d'Auvergned’Auvergne, 1450.<br />
Deux ''rats''. Renaud de Velort, 1449.<br />
Deux ''sangliers'' couronnés. Arthur de Bretagne, connétable de France, 1435.<br />
Deux ''sirènes''. Pierre, duc de Bourbon, 1352 ; — Bernard VII, comte d'Armagnacd’Armagnac, le connétable, vers 1408 ; — Philippe de Lévis, 1415 ; — Bernard d'Armagnacd’Armagnac, comte de la Marche, 1444.
 
<div style="text-align:center;">2° Deux supports différents.</div>