« Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)/II/08 » : différence entre les versions

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{{ChapitreNav|[[Auteur:Fédor Dostoïevski|Dostoïevski]], traduit par [[Auteur:Henri Mongault|H. Mongault]]|[[Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)|Les Frères Karamazov]], 1923|Livre II : Une réunion déplacée|[[../07|Chap. VII]]| |[[../../III/01|Livre III]]}}
 
{{t2mpt3|Un scandale|VIII}}
 
Lorsque Mioussov et Ivan Fiodorovitch arrivèrent chez le Père Abbé, Piotr Alexandrovitch — qui était un galant homme — eut honte de sa récente colère. Il comprit qu’au lieu de s’emporter, il aurait dû estimer à sa juste valeur le pitoyable Fiodor Pavlovitch, et conserver tout son sang-froid. « Les moines n’ont rien à se reprocher, décida-t-il soudain sur le perron de l’Abbé ; s’il y a ici des gens comme il faut (le Père Nicolas, l’Abbé, appartient, paraît-il, à la noblesse), pourquoi ne me montrerais-je pas aimable avec eux ? Je ne discuterai pas, je ferai même chorus, je gagnerai leur sympathie… enfin, je leur prouverai que je ne suis pas le compère de cet Ésope, de ce bouffon, de ce saltimbanque, et que j’ai été trompé tout comme eux… »