« Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)/V/03 » : différence entre les versions
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=== III. Les frères font connaissance ===▼
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{{ChapitreNav|[[Auteur:Fédor Dostoïevski|Dostoïevski]], traduit par [[Auteur:Henri Mongault|H. Mongault]]|[[Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)|Les Frères Karamazov]], 1923|Livre V : Pro et contra|[[../02|Chap. II]]| |[[../04|Chap. IV]]}}
À vrai dire, la table d’Ivan, près de la fenêtre, était simplement protégée par un paravent contre les regards indiscrets. Elle se trouvait à côté du comptoir, dans la première salle, où les garçons circulaient à tout moment. Seul un vieux militaire en retraite prenait le thé dans un coin. Dans les autres salles, on entendait le brouhaha habituel à ces établissements : des appels, les bouteilles qu’on débouchait, le choc des billes sur le billard. Un orgue jouait. Aliocha savait que son frère n’aimait guère les cabarets et n’y allait presque jamais. Sa présence ne s’expliquait donc que par le rendez-vous assigné à Dmitri.
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— À ressusciter tes morts, qui sont peut-être encore vivants. Donne-moi du thé. Je suis content de notre entretien, Ivan.
— Je vois que tu es en verve. J’aime ces professions de
— Oui, mon starets m’envoie dans le monde.
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— Sans doute, si tu ne plaisantes pas en ce moment.
— Allons donc ! C’était hier, chez le starets, qu’on pouvait prétendre que je plaisantais. Vois-tu, mon cher, il y avait un vieux pécheur, au
Ivan acheva sa longue tirade avec une émotion singulière, inattendue.
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Aliocha ne l’avait jamais vu sourire ainsi.
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