« Coriolan/Traduction Guizot, 1864 » : différence entre les versions

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[[en:The Tragedy of Coriolanus]]
 
 
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Il n’est pas étonnant que Coriolan ait été souvent reproduit sur le théâtre par les poètes de toutes les nations. Leone Allaci fait mention de deux tragédies italiennes de ce nom. Il y a encore un opéra de Coriolan, que Graun a mis en musique.
 
En Angleterre, on compte le Coriolan de Jean Dennis, aujourd’hui presque oublié ; celui de Thomas Sheridan, imprimé à Londres en 1755 ;
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et surtout celui de Thomson, l’auteur des Saisons, dont le talent descriptif est le véritable titre au rang distingué qu’il occupe dans la littérature anglaise.
 
Nous connaissons en France neuf tragédies sur Coriolan. La première est de Hardy, avec des choeurs, jouée dès l’an 1607, et imprimée en 1626 ; la seconde, sous le titre de Véritable Coriolan, est de Chapoton, et fut représentée en 1638 ; la troisième, de Chevreau, dans la même année ; la quatrième, de l’abbé Abeille, de 1676 ; la cinquième, de Chaligny Des Plaines, 1722 ; la sixième, de Mauger, 1748 ; la septième, de Richer, imprimée la même année ; la huitième, de Gudin, mise au théâtre en 1776. La dernière enfin, du rhéteur La Harpe, représentée en 1784, est la seule qui soit restée au théâtre.
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L’histoire est exactement suivie par le poëte, et quelques-uns des principaux discours sont tirés de la Vie de Coriolan par Plutarque, que Shakspeare pouvait lire dans l’ancienne traduction anglaise de Thomas Worth, faite sur celle d’Amyot en 1576. Nous renvoyons les lecteurs à la Vie des hommes illustres, pour voir tout ce que le poëte doit à l’historien.
 
La tragédie de Coriolan est une des plus intéressantes productions de Shakspeare. L’humeur joviale du vieillard dans Ménénius, la dignité de la noble Romaine dans Volumnie, la modestie conjugale dans Virgilie, la hauteur du patricien et du guerrier dans Coriolan, la maligne jalousie des plébéiens et l’insolence tribunitienne dans Brutus et Sicinius, forment les contrastes les plus variés et les plus heureux. Une curiosité inquiète suit le héros dans les vicissitudes de sa fortune, et l’intérêt se soutient depuis le commencement jusqu’à la fin. M. Schlegel, admirateur passionné de Shakspeare, observe avec raison, au sujet de cette tragédie, que ce grand génie se laisse toujours aller à la gaieté lorsqu’il peint la multitude et ses aveugles mouvements ; il semble craindre, dit M. Schlegel, qu’on ne s’aperçoive pas de toute la sottise qu’il donne aux plébéiens dans celle pièce, et il l’a fait
==[[Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1864, tome 1.djvu/381]]==
encore ressortir par le rôle satirique et original du vieux Ménénius. Il résulte de là des scènes plaisantes d’un genre tout à fait particulier, et qui ne peuvent avoir lieu que dans des drames politiques de cette espèce ; et M. Schlegel cite la scène où Coriolan, pour parvenir au consulat, doit briguer les voix des citoyens de la basse classe ; comme il les a trouvés lâches à la guerre, il les méprise de tout son cœur ; et, ne pouvant pas se résoudre à montrer l’humilité d’usage, il finit par arracher leurs suffrages en les défiant.
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COMINIUS, ) les Volsques, et amis de Coriolan.<br>
MÉNÉNIUS AGRIPPA, ami de Coriolan.<br>
SICINIUS VELUTUS, ) tribuns du peuple et<br>
==[[Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1864, tome 1.djvu/382]]==
JUNIUS BRUTUS, ) ennemis de Coriolan.<br>
et<br>
JUNIUS BRUTUS, ) ennemis de Coriolan.<br>
==[[Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1864, tome 1.djvu/383]]==
de Coriolan.<br>
LE JEUNE MARCIUS, fils de Coriolan.<br>
UN HÉRAUT ROMAIN.<br>