« Le Livre de la jungle (trad. Fabulet et Humières, ill. Becque)/Au tigre, au tigre ! » : différence entre les versions

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Mowgli continua sa besogne, mais le jour tombait que
 
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les loups et lui n’avaient pas séparé complètement du corps la grande et rutilante fourrure.
 
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— Encore ? L’autre fois, c’était parce que j’étais un homme. Cette fois, c’est parce que je suis un loup. Allons-nous-en, Akela.
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Une femme — c’était Messua — courut vers le troupeau et pleura :
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— Faites votre compte, cria dédaigneusement Mowgli. J’en ai peut-être volé un. Comptez-les bien, car je ne serai plus jamais berger sur vos pâturages. Adieu, enfants des hommes, et remerciez Messua de ce que je ne vienne pas avec mes loups vous pourchasser dans votre rue !
 
Il fit demi-tour, et s’en fut en compagnie du Loup solitaire ;
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et, comme il regardait les étoiles, il se sentit heureux.
 
— J’en ai assez de dormir dans des trappes, Akela. Prenons la peau de Shere Khan et allons-nous-en… Non, nous ne ferons pas de mal au village, car Messua fut bonne pour moi.
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— Je le lui ai dit, le jour où il fourra sa tête et ses épaules dans cette caverne, réclamant ta vie. Petite Grenouille…, je le lui ai dit, que le chasseur serait chassé. C’est bien fait.
 
— Bien fait, Petit Frère ! dit une voix profonde qui venait
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du fourré. Nous étions seuls, dans la Jungle, sans toi.
 
Et Bagheera vint en courant jusqu’aux pieds nus de Mowgli. Ils escaladèrent ensemble le Rocher du Conseil. Mowgli étendit la peau sur la pierre plate où Akela avait coutume de s’asseoir, et la fixa au moyen de quatre éclats de bambou ; puis Akela se coucha dessus, et lança le vieil appel au Conseil :
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— Ô Akela ! conduis-nous de nouveau. Ô Toi, Petit d’Homme ! conduis-nous aussi : nous en avons assez de vivre sans lois, et nous voulons redevenir le Peuple Libre.
 
— Non, ronronna Bagheera, cela ne se peut pas. Et si, repus, la folie va vous reprendre ? Ce n’est pas pour rien que
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vous êtes appelés le Peuple Libre. Vous avez lutté pour la liberté, elle vous appartient. Mangez-la, ô loups !
 
— Le Clan des hommes et le Clan des loups m’ont repoussé, dit Mowgli. Maintenant, je chasserai seul dans la Jungle.