« Un prêtre marié/XXII » : différence entre les versions

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Mais elle n’insista pas. Elle ne revint point à la question laissée par Néel sans réponse. L’adorable sacrifiée, qu’elle était toujours, respecta ce silence qu’une autre femme aurait rompu. Elle ne pensa pas que sa maladie avait donc quelque chose de bien horrible ou de bien honteux, pour que Néel et l’abbé — Néel surtout ! — les seuls amis qu’elle et son père eussent sur la terre — n’osassent pas lui parler de son mal et eussent l’air si accablé, quand elle revenait à la vie. Elle ne le pensa pas… ou si elle le pensa, elle accepta cette pensée comme elle acceptait tout, cet Ange de l’Acceptation volontaire ! Mais la soirée qui aurait dû, pour tous les trois, être si douce après les cinq jours affreux qu’ils venaient de passer, fut, au contraire, pour elle comme pour eux, de la plus morne mélancolie.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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