« Le Jeu de l’amour et du hasard » : différence entre les versions
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Taisez-vous, allez répondre vos impertinences ailleurs, et sachez que ce n'est pas à vous
à juger de mon
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LISETTE
Mon
fait comme celui de personne ?
Ligne 544 :
MARIO
Ma
on.
Ligne 632 :
avec la future comme vous le jugerez à propos..." Voilà ce que le père m'écrit. Ce n'est
pas le tout, voici ce qui arrive ; c'est que votre
de Dorante, dont elle ignore le secret, m'a demandé de jouer ici la même comédie, et
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vous ? Savez-vous rien de plus particulier que cela ? Actuellement, la maîtresse et la
suivante se travestissent. Que me conseillez-vous, Mario ? Avertirai-je votre
non ?
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déranger, et je respecterais l'idée qui leur est inspirée à l'un et à l'autre ; il faudra bien
qu'ils se parlent souvent tous deux sous ce déguisement, voyons si leur
avertirait pas de ce qu'ils valent. Peut-être que Dorante prendra du goût pour ma
toute soubrette qu'elle sera, et cela serait charmant pour elle.
Ligne 692 :
MARIO
Ma foi, ma
escamoter Dorante à ta maîtresse.
Ligne 716 :
MARIO
Allons doucement, ma
Ligne 814 :
MARIO
Il n'est pas mal tourné au moins, ton
Ligne 820 :
SILVIA
Mon
Ligne 916 :
Oh, doucement, s'aimer, c'est une autre affaire ; vous ne savez peut-être pas que j'en
veux au
pas que Bourguignon aille sur mes brisées.
Ligne 1 176 :
SILVIA
Va : je te souhaite de bon
pouvoir y contribuer, la fortune a tort avec toi.
Ligne 1 186 :
Ma foi, l'amour a plus de tort qu'elle, j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te
demander ton
Ligne 1 641 :
modestie, il faut pourtant que je vous dise que si vous ne mettez ordre à ce qui arrive,
votre prétendu gendre n'aura plus de
temps qu'elle se déclare, cela presse, car un jour plus tard, je n'en réponds plus.
Ligne 1 685 :
LISETTE
Je vous le répète encore, le
plais beaucoup, ce soir il m'aimera, il m'adorera demain, je ne le mérite pas, il est de
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LISETTE
Pour moi, mon
ARLEQUIN
Ligne 2 123 :
LISETTE
J'ai plus d'intérêt à ce serment-là que vous, et je le fais de tout mon
ARLEQUIN se met à genoux.
Ligne 2 579 :
exemple, d'une bonté que je blâmerais dans une autre, je ne me la reproche pourtant
pas, le fond de mon
je te parle, mais il ne faut pas que cela dure, ces générosités-là ne sont bonnes qu'en
Ligne 2 729 :
ton
Ligne 2 781 :
Il faut que je le croie ! Désespère une passion dangereuse, sauve-moi des effets que j'en
crains ; tu ne me hais, ni ne m'aimes, ni ne m'aimeras ! Accable mon
certitude-là ! J'agis de bonne foi, donne-moi du secours contre moi-même, il m'est
Ligne 2 807 :
Quoi, Lisette, si je n'étais pas ce que je suis, si j'étais riche, d'une condition honnête, et
que je t'aimasse autant que je t'aime, ton
Ligne 2 937 :
MARIO
Il y a quelque chose, ma
Ligne 2 993 :
MARIO
Ma foi, tu as beau dire, ma
a aidé.
Ligne 3 009 :
MARIO
Dans quelle humeur es-tu, ma
Ligne 3 247 :
MARIO
Adieu, adieu ma
Ligne 3 261 :
SILVIA
Ah, que j'ai le
cette aventure-ci m'afflige, je me défie de tous les visages, je ne suis contente de
Ligne 3 363 :
DORANTE
Ah, Lisette ! C'est ici où tu vas juger des peines qu'a dû ressentir mon
Ligne 3 369 :
SILVIA
Ce n'est pas à ton
Ligne 3 431 :
SILVIA, à part.
Ah ! je vois clair dans mon
Ligne 3 487 :
SILVIA
Un
l'accepte, et je le payerais volontiers du mien, si je ne craignais pas de le jeter dans un
Ligne 3 533 :
MARIO
Je viens te retrouver, ma
touchent : je veux t'en tirer, écoute-moi.
Ligne 3 709 :
Accommodons-nous : cette demoiselle m'adore, elle m'idolâtre ; si je lui dis mon état de
valet, et que nonobstant, son tendre
laisserez-vous pas jouer les violons ?
Ligne 3 853 :
t'aimât, c'est que sans autre raisonnement je te défends de t'adresser davantage à elle,
non pas dans le fond que je craigne qu'elle t'aime, elle me paraît avoir le
pour cela, mais c'est qu'il me déplaît à moi d'avoir Bourguignon pour rival.
Ligne 3 925 :
Lisette sait tout le bien que je lui veux, et n'y paraît pas sensible, mais j'espère que la
raison me gagnera son
malgré tout ce que je lui offre doit te consoler du sacrifice que tu me feras... Ta livrée
Ligne 4 145 :
MARIO
Mais où en est-il précisément, ma
Ligne 4 211 :
sommes destinés l'un à l'autre, il doit m'épouser ; si vous saviez combien je lui tiendrai
compte de ce qu'il fait aujourd'hui pour moi, combien mon
l'excès de tendresse qu'il me montre, si vous saviez combien tout ceci va rendre notre
Ligne 4 227 :
MARIO
Ha, ha, ha, que ton
Ligne 4 319 :
Non, je te la donne, Lisette, je te remets tous mes droits, et pour dire comme toi, je ne
prendrai jamais de part à un
Ligne 4 373 :
Le voici qui me cherche, ayez donc la bonté de me laisser le champ libre, il s'agit ici de
mon chef-d'
Ligne 4 385 :
SILVIA
De tout mon
Ligne 4 419 :
ARLEQUIN
Comment donc, ma chère âme, élixir de mon
?
Ligne 4 811 :
ARLEQUIN
Pardi oui, la pauvre enfant, j'ai trouvé son
soufflé. Quand je lui ai dit que je m'appelais Arlequin, et que j'avais un habit
Ligne 5 193 :
vous, que voulez-vous que je fasse de cette pensée-là Monsieur ? Je vais vous parler à
vous, que de ressources n'avez-vous pas pour vous en défaire ! La distance qu'il y a de
Ligne 5 207 :
peur, s'il m'a frappée, quel secours aurai-je contre l'impression qu'il m'aura faite ? Qui
est-ce qui me dédommagera de votre perte ? Qui voulez-vous que mon
votre place ? Savez-vous bien que si je vous aimais, tout ce qu'il y a de plus grand dans
Ligne 5 229 :
une âme comme la tienne ; j'aurais honte que mon orgueil tînt encore contre toi, et mon
Ligne 5 269 :
Non, Lisette ; Mario ne m'alarme plus, vous ne l'aimez point, vous ne pouvez plus me
tromper, vous avez le
douter au transport qui m'a pris, j'en suis sûr, et vous ne sauriez plus m'ôter cette
Ligne 5 363 :
n'ai plus rien à vous dire, vous m'aimez, je n'en saurais douter, mais à votre tour, jugez
de mes sentiments pour vous, jugez du cas que j'ai fait de votre
avec laquelle j'ai tâché de l'acquérir.
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