« La Justice/Veille IX » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
nouvelle page
 
MarcBot (discussion | contributions)
m Bot : Remplacement de texte automatisé (-oeu +œu)
Ligne 18 :
Des feux à sa masse arrachés.
Vrai chorège, il défraye et préside les rondes
Dont l'enlace le choeurchœur des innombrables mondes
Qu'il a, comme un frondeur, lâchés.
 
Ligne 47 :
Je préfère au soleil ce tas d'ombre et de fange,
Si, pour les admirer, je dois à ce mélange
Mon coeurcœur, ma pensée et mes yeux.
 
Un astre n'est vivant qu'en cessant d'être étoile :
Ligne 67 :
Et qui ne dit pas son vrai nom,
Si grandes qu'elles soient, ne l'ont fait toutes seules,
L'homme n'est pas leur oeuvreœuvre : il les a pour aïeules,
Mais pour mère et nourrice, non !
 
Ligne 150 :
Par mes bras affaiblis au repos condamnées,
Me trouveront prêt au départ ;
Et pour l'oeuvreœuvre commune ayant fait mon possible
J'emporterai, vaincu, l'assurance invincible
D'y survivre en ma noble part !
Ligne 162 :
 
Et puisque notre sphère est aux astres unie
Comme un noeudnœud l'est aux noeudsnœuds d'une trame infinie,
Et tord un fil du grand métier,
Dans le peu de ce fil que l'homme brise ou lâche,
Ligne 211 :
 
Et je sais maintenant d'où nous vient l'allégresse
Qui nous monte du coeurcœur au front, et le redresse,
Et l'illumine, chaque fois
Que l'âme, en affrontant ce que la chair abhorre,
Ligne 222 :
Elle dit : « Gloire à toi dont le zèle conspire
Avec mon vaste règne au bien de mon empire,
Et m'aide à l'oeuvreœuvre souverain !
 
« Ma fille, prends le sceptre ! Il sied que tu partages,
Ligne 271 :
Dans les derniers vaillants entretient l'espérance,
Et, même en pleine mer, chante la délivrance
Au sombre coeurcœur des affamés !
 
Tout homme entend ces voix l'adjurer d'être digne,
Ligne 290 :
Le spectre évanoui de ma pensée infime ;
Mais je sais que l'ébranlement
Qu'en battant pour le bien mon coeurcœur ému fait naître,
Humble vibration du meilleur de mon être,
Se propage éternellement !