« Contes de la bécasse (Havard, 1894)/Farce normande » : différence entre les versions

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Aussitôt il arriva, déchaussé lui-même, en pantalon, et il se courbait vers sa femme, cherchant ses lèvres qu'elle cachait dans l'oreiller, quand un coup de feu retentit au loin, dans la direction du bois des Râpées, lui sembla-t-il.
 
Il se redressa inquiet, le coeurcœur crispé, et, courant à la fenêtre, il décrocha l'auvent.
 
La pleine lune baignait la cour d'une lumière jaune. L'ombre des pommiers faisait des taches sombres à leur pied ; et, au loin, la campagne, couverte de moissons mûres, luisait.