« Ainsi parlait Zarathoustra/Quatrième partie/Le plus laid des hommes » : différence entre les versions

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— Et de nouveau Zarathoustra erra par les monts et les forêts et ses yeux cherchaient sans cesse, mais nulle part ne se montrait celui qu'il voulait voir, le désespéré à qui la grande douleur arrachait ces cris de détresse. Tout le long de la route cependant, il jubilait dans son coeurcœur et était plein de reconnaissance. "Que de bonnes choses m'a données cette journée, disait-il, pour me dédommager de l'avoir si mal commencée ! Quels singuliers interlocuteurs j'ai trouvés !
 
Je vais à présent remâcher longtemps leurs paroles, comme si elles étaient de bons grains ; ma dent les broiera, les moudra et les remoudra sans cesse, jusqu'à ce qu'elles coulent comme du lait en l'âme !" —
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Ainsi parlait Zarathoustra et il continua son chemin, plus pensif qu'auparavant et plus lentement, car il se demandait beaucoup de choses et ne trouvait pas aisément de réponses.
 
"Comme l'homme est misérable ! pensait-il en son coeurcœur, comme il est laid, gonflé de fiel et plein de honte cachée !
 
On me dit que l'homme s'aime soi-même : hélas, combien doit être grand cet amour de soi ! Combien de mépris n'a-t-il pas à vaincre !