« Ainsi parlait Zarathoustra/Première partie/Des chaires de la vertu » : différence entre les versions

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Mais je pense à ce que j'ai fait et pensé dans la journée. En ruminant mes pensées je m'interroge avec la patience d'une vache, et je me demande : quelles furent donc tes dix victoires sur toi-même ?
 
Et quels furent les dix réconciliations, et les dix vérités, et les dix éclats de rire dont ton coeurcœur s'est régalé ?
 
En considérant cela, bercé de quarante pensées, soudain le sommeil s'empare de moi, le sommeil que je n'ai point appelé, le maître des vertus.
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Mais je ne suis pas debout longtemps que déjà je m'étends. —
 
Lorsque Zarathoustra entendit ainsi parler le sage, il se mit à rire dans son coeurcœur : car une lumière s'était levée en lui. Et il parla ainsi à son coeurcœur et il lui dit :
 
Ce sage me semble fou avec ses quarante pensées : mais je crois qu'il entend bien le sommeil.