« Œuvres complètes de Tertullien/Genoud, 1852/Contre les Valentiniens » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « {{c|CONTRE LES VALENTINIENS.}} I. Les Valentiniens, secte nombreuse parmi les hérétiques, parce qu'elle se recrute des apostats de la vérité, penche volontiers pour l... » |
m Typographie |
||
Ligne 1 :
{{c|CONTRE LES VALENTINIENS.}}
I. Les Valentiniens, secte nombreuse parmi les hérétiques, parce
II. Voilà pourquoi ils nous accusent de simplicité, comme si nous
III. Que le serpent se cache donc autant
IV. Oui, nous connaissons, je le répète, leur origine ; nous savons pourquoi nous leur donnons le nom de Valentiniens,
V.
VI. De peur que tant de noms étrangers, bizarres, rassemblés à plaisir, équivoques, ne jettent des ténèbres dans
VII. Le poète romain Ennius
VIII. Voilà donc que la seconde Tétrade, le Verbe et la Vie,
IX. Il y a plus ; voici une acception de personnes. Noûs est le seul qui entre tous jouisse de la connaissance du Père incommensurable, joyeux et plein
X. Mais quelques-uns ont rêvé autrement
XI. Ainsi, après
XII. Tous les Eons sont donc égaux en forme et en sagesse, devenus universellement ce
Il serait bon peut-être de discuter le mode ou la forme de celte égalité générale. De cet argent fourni par plusieurs <ref>A Rome, quand les monuments étaient construits à frais communs ils portaient cette inscription ; Ære collatitio, de patruitis.</ref>, comme parlent les inscriptions, ils forment donc, en
XIII. Cette première série contient donc la première émanation des Eons, qui naissent,
— Mais le reste ? me diras-tu.
— Portez-vous bien et battez des mains <ref>
XIV. Enthymésis, en effet, ou bien Achamoth, selon le nom qui lui est donné et dont
XV. Eh bien ! Pythagoriciens, Stoïciens, et toi aussi, Platon, apprenez tous
XVI. Voilà en effet que, fidèle aux exemples maternels, elle recourt à la prière. Mais le Christ, auquel il répugnait de sortir une seconde fois du Plérôme, chargea le Paraclet de le remplacer. Il lui envoie donc Soter, ou Jésus, auquel le Père avait donné toute puissance sur chacun des Eons, avec la vertu pour les soumettre à ses lois, afin que « tout fût renouvelé en lui, » selon
XVII. Achamoth, une fois délivrée de tous ses maux, marche de progrès en progrès, et porte des fruits plus merveilleux. Echauffée dans tout son être par la joie
XVIII. Plus propre à
XIX. Mais la propriété des noms ne
XX. Le Démiurgue, placé hors des limites du Plérôme, et plongé dans la honteuse solitude de son éternel exil, créa un nouvel empire, le monde présent,
XXI. En attendant, il faut savoir que Sophia est aussi surnommée Terre et Mère, comme qui dirait Terre-Mère, et, chose plus ridicule encore, Esprit saint. Ils ont accordé à cet être femelle tous les honneurs, la barbe aussi sans doute, pour ne rien dire de plus. Mais
XXII. Je leur pardonnerais plus volontiers leurs absurdités honteuses sur le diable, ne fût-ce que par la raison que la souillure de son origine
XXIII. Voici dans quelles limites ils placent comme la citadelle de chacune de ces puissances. Dans les hauteurs les plus élevées siège le Plérôme en trente personnes, dont Horus garde la ligne la plus reculée. Au-dessous de lui, Achamolh occupe
XXIV. Après avoir rêvé de pareilles chimères sur Dieu, ou sur les dieux, à quelles chimères ne faut-il pas
XXV. Achamoth avait gardé de la substance de Sophia sa mère, une portion de semence spirituelle, de même
XXVI. Voici la fin
XXVII. Maintenant
XXVIII. Cependant le Démiurgue, dans
XXIX. Je recueillerai ça et là, en terminant, ce
XXX. Voilà pourquoi ils regardent les œuvres comme leur étant inutiles, et se dispensent de
XXXI. Il reste à parler de la consommation dernière et de la dispensation des récompenses. Achamoth
XXXII. Quant à
Voilà quelle sera la récompense des hommes spirituels ; voilà quel sera le salaire de leur foi. Tel est donc le mérite de ces fables. Grâce à elles, un Marc, un Caïus, un Sévère<ref>Ces trois noms étaient employés ordinairement par les jurisconsultes, pour désigner les premiers venus, un citoyen, un individu en général. Ils étaient portés le plus souvent par les esclaves.</ref>, reprenant cette chair avec tous ses organes,
XXXIII. Après cette comédie merveilleuse, je produirai, en forme de symphonie dernière, quelques points que
XXXIV. Quelques-uns, plus respectueux, et se souvenant de
XXXV. Il en est qui
XXXVI.
XXXVII. Ecoute les autres découvertes de ce sot personnage, flétri
Tu tibi nunc curruca places, fletumque labellis exsorbes.
Curruca est le nom latin de la fauvette, qui couve et fait éclore les œufs du coucou, et par dérivation, une épithete dérisoire donnée à un mari complaisant.</ref>, de ce maître le plus renommé des sectaires, et qui, en vertu de son autorité pontificale, a rendu cet oracle : « Avant toutes choses existe Proarchê,
XXXVIII. Secondus fut un peu plus humain, en étant plus court ; il partage
XXXIX. Quelle diversité entre eux sur notre Seigneur Jésus ! Ceux-ci le forment
|