« L’Économie politique et la justice » : différence entre les versions

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« S’il n’est que meilleur, il ne vaut rien<ref>''Le Socialisme et l’Impôt'', p. 124.</ref>. »
 
=== § 4. L’École économiste et la Production de la richeste.===
 
Quittons, quittons les régions malsaines de l’empirisme, et courons respirer l’atmosphère salubre de la science. En présence de la question sociale, nous ne voyons plus qu’un parti d’hommes plus consciencieux à vrai dire que hardis, mais peu jaloux d’affecter le fanatisme et le farouche orgueil des dictateurs en disponibilité, la turbulence des tribuns, ou la suffisance des hommes d Etat incompris. Ce sont les économistes : M. Louis Blanc les dédaigne, M. Proudhon les injurie ; le plus grand nombre des socialistes se borne à les ignorer ; et ils ne sont guère connus de la foule peu curieuse de principes en général, et ne s’inquiétant guère que d’applications, fussent-elles utopiques. Les économistes n’en poursuivent pas moins, malgré ces mécomptes, leurs investigations scientifiques ; et les vérités qu’ils atteignent laborieusement les vengent assez en ruinant les résultats douteux préconisés par tous les empiriques.
Quittons, quittons les régions malsaines de l’empirisme, et
courons respirer l’atmosphère salubre de la science. En pré-
sence de la question sociale, nous ne voyons plus qu’un parti
d’hommes plus consciencieux à vrai dire que hardis, mais peu
jaloux d’affecter le fanatisme et le farouche orgueil des dicta-
teurs en disponibilité, la turbulence des tribuns, ou la suffi-
sance des hommes d Etat incompris. Ce sont les économistes :
M. Louis Blanc les dédaigne, M. Proudhon les injurie ; le plus
grand nombre des socialistes se borne à les ignorer ; et ils ne
sont guère connus de la foule peu curieuse de principes en
général, et ne s’inquiétant guère que d’applications, fussent-
elles utopiques. Les économistes n’en poursuivent pas moins,
 
En parlant ainsi des économistes, j’entends parler surtout de l’économie. Il m’importe assez peu que dans l’œuvre souvent considérable de tel ou tel auteur il se trouve, à côté de théories vastes et profondes, quelques lacunes. Je ne suis pas non plus dérouté si je vois, au sujet d’une question capitale, tel ou tel professeur hésiter ou se fourvoyer. Au-dessus des savants, il y a la science elle-même qui, de sa naissance à l’apogée de sa gloire, grandit peu à peu, suivant sa voie, persistant dans ses tendances. L’économie politique n’est point dans le dernier ouvrage publié sous le nom de Cours ou de Manuel ; elle est dans la somme des vérités qui se sont imposées en son nom, elle est dans la tradition fidèlement maintenue depuis le jour où on l’a fondée jusqu’au moment présent. C’est là qu’elle est, aussi fière de ses défaites passagères que de ses triomphes définitifs. J’appelle économistes les hommes qui préfèrent l’honneur de se rallier à cette tradition à la gloriole douteuse de paraître apporter au monde de prophétiques révélations.
 
L’utilité des choses qui peuvent concourir à la satisfaction des besoins des hommes les fait généralement demander ; la rareté relative de ces mêmes choses ne permet de les offrir à la demande générale qu’en quantité limitée. D’où la valeur d’échange et l’échange nous apprend l’économie politique. La valeurs donc son origine dans la limitation en quantité des utilités qui les fait rares. Il suit de là qu’elle a sa mesure dans les circonstances respectives de l'offre et de la demande qui se produisent sur le marché.
 
Lorsque les objets marchands résultent de l’application du travail à quelque matière première, la somme de la valeur vénale de la matière première, du loyer des instruments de travail, du salaire des travailleurs, constitue le prix de revient ou les frais de production des objets. La valeur vénale de ces mêmes objets ainsi produits se déterminant ensuite naturellement sur le marché, peut être inférieure, égale, ou supérieure au prix de revient. Dans le premier cas, la différence constitue une perte ; dans le dernier, elle constitue un bénéfice, lequel s’ajoute au profit du capital d’entreprise ou au salaire du travail de l’entrepreneur.
malgré ces mécomptes, leurs investigations scientifiques ; et
les vérités qu’ils atteignent laborieusement les vengent assez
en ruinant les résultats douteux préconisés par tous les
empiriques.
 
Le système de la liberté du travail ou de la libre concurrence, est celui qui consiste à n’apporter aucune entrave soit à la demande qui se fait en vue de la consommation, soit à l’offre qui se fait par suite de la production. La liberté de la production surtout a toujours été chaudement réclamée par les adhérents à ce système dont la formule, célèbre dans l’histoire de l’économie politique, est celle-ci : — Laissez faire, laissez pas-ter ; ce qui veut dire : — laissez produire et laissez échanger.
En parlant ainsi des économistes, j’entends parler surtout
de l’économie. Il m’importe assez peu que dans l’œuvre sou-
vent considérable de tel ou tel auteur il se trouve, à côté de
théories vastes et profondes, quelques lacunes. Je ne suis pas
non plus dérouté si je vois, au sujet d’une question capitale,
tel ou tel professeur hésiter ou se fourvoyer. Au-dessus des
savants, il y a la science elle-même qui, de sa naissance à
l’apogée de sa gloire, grandit peu à peu, suivant sa voie, per-
sistant dans ses tendances. L’économie politique n’est point
dans le dernier ouvrage publié sous le nom de Cours ou de
Manuel ; elle est dans la somme des vérités qui se sont impo-
sées en son nom, elle est dans la tradition fidèlement mainte-
nue depuis le jour où on l’a fondée jusqu’au moment présent.
C’est là qu’elle est, aussi fière de ses défaites passagères que
de ses triomphes définitifs. J’appelle économistes les hommes
qui préfèrent l’honneur de se rallier à cette tradition à la glo-
riole douteuse de paraître apporter au monde de prophétiques
révélations.
 
La formule du laissez-faire et du laissez-passer n’est point nouvelle. Nous la tenons des physiocrates. Le principe de la liberté du travail fut proclamé solennellement en même temps qu’appliqué par Turgot dans l’édit de 1776. Ainsi Ton peut dire que le système de la liberté de la production est né avec l’économie politique.
L’utilité des choses qui peuvent concourir à la satisfaction
des besoins des hommes les fait généralement demander ; la
rareté relative de ces mêmes choses ne permet de les offrir à
la demande générale qu’en quantité limitée. D’où la valeur
d’échange et l’échange nous apprend l’économie politique. La
valeurs donc son origine dans la limitation en quantité des
utilités qui les fait rares. Il suit de là qu’elle a sa mesure dans
les circonstances respectives de Yoffre et de la demande qui se
produisent sur le marché.
 
On peut dire aussi que la libre concurrence et la science économique ont grandi côte à côte. Aujourd’hui, dans la pratique, nous nous acheminons vers la liberté de plus en plus absolue du marché ; et cette marche nous est tracée par les économistes, fidèles, en cela du moins, aux premières inspirations des physiocrates. Cette tendance est caractéristique de l’école.Tous les économistes en renom combattent sans’relâche, en tout et partout, les monopoles, les privilèges et les prohibitions. Liberté est leur devise. Il en est quelques-uns qui se défendent de vouloir étendre leur principe à la morale, à la politique, à la religion ; mais tous le soutiennent en matière de production, et tous revendiquent avec orgueil la qualification d’école libérale que certains démocrates leur rejettent avec colère ou avec mépris, que d’autres, il faut le dire, prétendent leur contester.
Lorsque les objets marchands résultent de l’application du
travail à quelque matière première, la somme de la valeur
vénale de la matière première, du loyer des instruments de
travail, du salaire des travailleurs, constitue le prix de revient
ou les frais de production des objets. La valeur vénale de ces
mêmes objets ainsi produits se déterminant ensuite naturelle-
ment sur le marché, peut être inférieure, égale, ou supérieure
au prix de revient. Dans le premier cas, la différence constitue
une perte ; dans le dernier, elle constitue un bénéfice, lequel
 
« Si l’école du laisser faire et du laisser passer, dit M. Va-
s’ajoute au profit du capital d’entreprise ou au salaire du tra-
vail de l’entrepreneur.
 
Le système de la liberté du travail ou de la libre concurrence,
est celui qui consiste à n’apporter aucune entrave soit à la *"
demande qui se fait en vue de la consommation, soit à l’offre
qui se fait par suite de la production. La liberté de la produc-
tion surtout a toujours été chaudement réclamée par les adhé-
rents à ce système dont la formule, célèbre dans l’histoire de
l’économie politique, est celle-ci : — Laissez faire, laissez pas- w
ter ; ce qui veut dire : — laissez produire et laissez échanger.
 
La formule du laissez-faire et du laissez-passer n’est point
nouvelle. Nous la tenons des physiocrates. Le principe de la
liberté du travail fut proclamé solennellement en même temps
qu’appliqué par Turgot dans l’édit de 1776. Ainsi Ton peut
dire que le système de la liberté de la production est né avec
l’économie politique.
 
On peut dire aussi que la libre concurrence et la science
économique ont grandi côte à côte. Aujourd’hui, dans la pra-
tique, nous nous acheminons vers la liberté de plus en plus
absolue du marché ; et cette marche nous est tracée par les
économistes, fidèles, en cela du moins, aux premières inspira-
tions des physiocrates. Cette tendance est caractéristique de
l’école.Tous les économistes en renom combattent sans’relâche,
en tout et partout, les monopoles, les privilèges et les prohibi-
tions. Liberté est leur devise. Il en est quelques-uns qui se
défendent de vouloir étendre leur principe à la morale, à la
politique, à la religion ; mais tous le soutiennent en matière de
production, et tous revendiquent avec orgueil la qualification
d’école libérale que certains démocrates leur rejettent avec
coBre ou avec mépris, que d’autres, il faut le dire, prétendent
leur contester.
 
a Si l’école du laisser faire et du laisser passer, dit M. Va-
« cherot, aboutit à la consécration de tous les privilèges et de
« toutes les servitudes économiques, n’est-elle pas convaincue
« d’être aussi contraire à la liberté qu’à lajusticela justice ? Les intentions
« de cette école sont excellentes : elle veutlaveut la liberté, la dignité,
« le bonheur de tous, et se flatte toujours que la libre concur-
« rence amènera cet âge d’or. Mais, en attendant, ses adver-
« saires lui font le reproche de se résigner trop facilement à la
« misère, à la dégradation, à la servitude actuelle des classes
« populaires,… L’école libérale a horreur de tout ce qui res-
 
c< populaires,.... L’école libérale a horreur de tout ce qui res-
« semble à une gêne, aune entrave, à une sujétion quelconque ;
« elle ne veut pas entendre parler de l’organisation du travail ;
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établies.
 
Nous avons distingué, dans l’économie politique, une science de la nature et des causes de la richesse des nations, un art des moyens par lesquels une société donnée peut augmenter le plus possible son bien-être. Conformément à cette définition, nous avons fait sortir la théorie du travail du domaine des faits naturels soumis à des lois, pour le faire entrer dans le domaine des faits actifs soumis à des règles. Faut-il, en vue de la plus grande augmentation possible de richesse, opter pour la concurrence ou pour les monopoles et les privilèges, pour les prohibitions ou pour le libre-échange ? Telle est la question qui nous est posée ; et c’est une question qui rentre dans l'art de la production.
Nous avons distingué, dans l’économie politique, une science
de la nature et des causes de la richesse des nations, un art des
moyens par lesquels une société donnée peut augmenter le plus
possible son bien-être. Conformément à cette définition, nous
avons fait sortir la théorie du travail du domaine des faits
naturels soumis à des lois, pour le faire entrer dans le domaine
des faits actifs spumis à des règles. Faut-il, en vue de la plus
grande augmentation"possible de richesse, opter pour la con-
currence ou pour les monopoles et les privilèges, pour les pro-
hibitions ou pour le libre-échange ? Telle est la question qui
nous est posée ; et c’est une question qui rentre dans Tart de la
production.
 
Disons donc d’abord que nous ne sommes point ici au point
de vue du juste, mais à celui de l’utile. Est-ce à dire que
nous immolons la morale, à l’intérêt ? Nullement ; mais nous
cherchons la richesse ; je ne dis pas le bien-être de quelques
privilégiés, je dis le bien-être de tous ; et nous pensons que la
^ justice n’aura point à s’en plaindre, car nous ne croyons point
aux antinomies.
 
Disons ensuite que s’il est quelque chose d’assuré et d’incon-
testable, c’est que les règles de l’art doivent être fondées uni-
quement sur les lois de la science, c’est que la théorie de la
production doit sortir tout entière de la théorie de la valeur
d’échange, c’est que le principe soit de la concurrence, soit du
monopole ne saurait avoir de base que dans l’étude et la con-
, naissance des faits dont la richesse sociale est le théâtre. Cette
 
ss méthode seule est scientifique, toute autre serait empirique.
 
-7 Cette méthode seule est sûre, toute autre n’aboutirait qu’à
 
Disons donc d’abord que nous ne sommes point ici au point de vue du juste, mais à celui de l’utile. Est-ce à dire que nous immolons la morale, à l’intérêt ? Nullement ; mais nous cherchons la richesse ; je ne dis pas le bien-être de quelques privilégiés, je dis le bien-être de tous ; et nous pensons que la ^ justice n’aura point à s’en plaindre, car nous ne croyons point aux antinomies.
l’erreur. Si la ihéorie de la liberté du travail et de la concur-
rence est en conformité incontestable avec les faits naturels,
la pratique de cette théorie est excellente, excellente au point
de vue du bien-être, excellente au point de vue de la justice ;
et les socialistes qui l’attaquent l’auront peu, ou point, ou mai
examinée. Qui sait ? Ils auront peut-être accusé la liberté de
la production et de l’échange d’une misère et d’une servitude
qui sont le seul fait du privilège et du monopole ?
 
Disons ensuite que s’il est quelque chose d’assuré et d’incontestable, c’est que les règles de l’art doivent être fondées uniquement sur les lois de la science, c’est que la théorie de la production doit sortir tout entière de la théorie de la valeur d’échange, c’est que le principe soit de la concurrence, soit du monopole ne saurait avoir de base que dans l’étude et la connaissance des faits dont la richesse sociale est le théâtre. Cette méthode seule est scientifique, toute autre serait empirique. Cette méthode seule est sûre, toute autre n’aboutirait qu’à l’erreur. Si la théorie de la liberté du travail et de la concurrence est en conformité incontestable avec les faits naturels, la pratique de cette théorie est excellente, excellente au point de vue du bien-être, excellente au point de vue de la justice ; et les socialistes qui l’attaquent l’auront peu, ou point, ou mai examinée. Qui sait ? Ils auront peut-être accusé la liberté de la production et de l’échange d’une misère et d’une servitude qui sont le seul fait du privilège et du monopole ?
C’est un fait que la somme des choses utiles que nous pou-
vons appliquer à la satisfaction de nos divers besoins est limitée
dans sa quantité. Ce fait est le premier que constatent les
économistes : ils le constatent sans s’émouvon* ; des empiriques
impatients et superficiels ont pu leur reprocher de ne pas en
même temps le déplorer ; mais aucun philosophe ne saurait
leur en vouloir d’énoncer simplement et sans regrets puérils
un fait qui nous condamne au travail et au progrès.
 
C’est un fait que la somme des choses utiles que nous pouvons appliquer à la satisfaction de nos divers besoins est limitée dans sa quantité. Ce fait est le premier que constatent les économistes : ils le constatent sans s’émouvoir ; des empiriques impatients et superficiels ont pu leur reprocher de ne pas en même temps le déplorer ; mais aucun philosophe ne saurait leur en vouloir d’énoncer simplement et sans regrets puérils un fait qui nous condamne au travail et au progrès.
Quoi qu’il en soit, ce fait établi, il en découle une consé-
quence immédiate et bien évidente : c’est que l’économie poli-
tique doit assigner pour tâche à la production d’augmenter la
somme des utilités, et pour but de pourvoir aussi complètement
que possible à la satisfaction des besoins des hommes. Créer
intelligemment de la richesse, telle est la règle générale de la
production. Cette richesse une fois produite, on s’occupera de
laîîhtribuer entre les membres de Ja société conformément
aux principes de la morale ; mais cela est une question bien
caractérisée et bien différente. Si la distribution doit être équi-
table, la production n’est tenue qu’à être : 1° abondante, et s
2° proportionnée : abondante de telle sorte que chaque besoin
particulier soit amplement satisfait, proportionnée afin que
tels ou tels besoins ne demeurent pas totalement inassouvis,
tandis que tels ou tels autres seraient comblés outre mesure.
 
Quoi qu’il en soit, ce fait établi, il en découle une conséquence immédiate et bien évidente : c’est que l’économie politique doit assigner pour tâche à la production d’augmenter la somme des utilités, et pour but de pourvoir aussi complètement que possible à la satisfaction des besoins des hommes. Créer intelligemment de la richesse, telle est la règle générale de la production. Cette richesse une fois produite, on s’occupera de la distribuer entre les membres de la société conformément aux principes de la morale ; mais cela est une question bien caractérisée et bien différente. Si la distribution doit être équitable, la production n’est tenue qu’à être : 1° abondante, et 2° proportionnée : abondante de telle sorte que chaque besoin particulier soit amplement satisfait, proportionnée afin que tels ou tels besoins ne demeurent pas totalement inassouvis, tandis que tels ou tels autres seraient comblés outre mesure.
Si les hommes vivaient isolés, il n’y aurait évidemment qu’à
s’en remettre à chacun d’eux du soin de pourvoir individuel-
lement à ses besoins. Mais les hommes ont l’instinct social, et
d’ailleurs l’observation démontre qu’en s’associant, et en se di-
visant entre eux le travail, ils obtiennent des résultats incom-
parablement plus féconds ; par où l’on voit comment concordent
la nécessité des faits naturels et notre intérêt d’utilité. Pour
deux raisons dont une au moins est une nécessité, il convient
donc que la théorie de la production parte du fait de la société
 
Si les hommes vivaient isolés, il n’y aurait évidemment qu’à s’en remettre à chacun d’eux du soin de pourvoir individuellement à ses besoins. Mais les hommes ont l’instinct social, et d’ailleurs l’observation démontre qu’en s’associant, et en se divisant entre eux le travail, ils obtiennent des résultats incomparablement plus féconds ; par où l’on voit comment concordent la nécessité des faits naturels et notre intérêt d’utilité. Pour deux raisons dont une au moins est une nécessité, il convient donc que la théorie de la production parte du fait de la société et du principe de la division du travail. Reste à déduire les règles particulières de ce principe général :—Qu’il faut que les hommes en société, se divisant le travail, poursuivent une production de richesse abondante et proportionnée.
et du principe de la division du travail. Reste à déduire les
règles particulières de ce principe général :—Qu’il faut que
les hommes en société, se divisant le travail, poursuivent une
production de richesse abondante et proportionnée.
 
Quant à ce qui est de la première condition, celle de l’abon-
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nisation de certaines industries en monopole, etc., etc.
 
g=== § 5. L’école économiste et la Distribution de la riohesserichesse. ===
 
« Une révolution sociale ! suffit-il de la vouloir pour l’ac-