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bien autrement profond qu’en parlant de ses entreprises politiques, il s’écria avec douleur : |
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— Ah ! si cette affaire-ci ne réussit pas, si le gouvernement la découvre encore, je quitte la partie. |
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Vanina resta immobile. Depuis une heure, elle sentait |
Vanina resta immobile. Depuis une heure, elle sentait qu’elle voyait son amant pour la dernière fois. Le mot qu’il prononçait jeta une lumière fatale dans son esprit. Elle se dit : « Les carbonari ont reçu de moi plusieurs milliers de sequins. On ne peut douter de mon attachement à la conspiration. » |
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Vanina ne sortit de sa rêverie que pour dire à Pietro : |
Vanina ne sortit de sa rêverie que pour dire à Pietro : |
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— Voulez-vous venir passer vingt-quatre heures avec moi au château de San Nicolô ? Votre assemblée de ce soir n’a pas besoin de ta présence. Demain matin, à San Nicolô, nous pourrons nous promener ; cela calmera ton agitation et te rendra tout le sang-froid dont tu as besoin dans ces grandes circonstances. |
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Pietro y consentit. |
Pietro y consentit. |
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Vanina le quitta pour les préparatifs du voyage, en fermant à clef, comme de coutume la petite chambre où elle |
Vanina le quitta pour les préparatifs du voyage, en fermant à clef, comme de coutume la petite chambre où elle l’avait caché. |
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Elle courut chez une des femmes de chambre qui |
Elle courut chez une des femmes de chambre qui l’avait quittée pour se marier et prendre un petit commerce à Forli. Arrivée chez cette femme, elle écrivit à la hâte à la marge d’un livre d’Heures qu’elle trouva dans sa chambre, l’indication exacte du lieu où la vente des carbonari devait se réunir cette nuit-là même. Elle termina sa dénonciation par ces mots : « Cette vente est composée |