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MÉMOIRE

Sur l’écoulement de l’Éther et de quelques autres fluides par des tubes capillaire de verre.

Par M. GIRARD

Lu a l’Académie le 27 octobre 1817.





Lorsque j’ai rendu compte à l’Académie au commencement de cette année d’une suite d’expériences sur l’écoulement linéaire de différens fluides, par des tubes capillaires de verre, je n’avais pas eu l’occasion de soumettre l’éther aux mêmes épreuves ; je vais rapporter quelques observations sur l’écoulement de cette liqueur comparé à celui de l’alcohol et de l’eau, dans le même tube et sous la même charge de fluide.

J’ai implanté horizontalement dans la paroi verticale d’un vase cylindrique de cristal de 0,031 millimètres de diamètre, un tube de verre de 0m,939 millimètres de longueur, et de 0m,001767 millimètres d’ouverture, le même dont je m’étais servi précédemment ; j’ai tracé sur la surface du réservoir cylindrique deux traits horizontaux, l’un à 95, l’autre à 35 millimètres seulement au-dessus de l’orifice du tube, de sorte que ces deux traits étaient séparés l’un de l’autre par un intervalle de 60 millimètres.