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i LES LYS 201 |
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d’un auteur l’0pprcsse et son aimable nullité l’a- |
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bibliothèque de livres anciens et classiques, il n’y a |
bibliothèque de livres anciens et classiques, il n’y a |
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plus besoin de choix du tout. Mettez la revue et le |
plus besoin de choix du tout. Mettez la revue et le |
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roman du jour hors du chemin de votre fille ; |
roman du jour hors du chemin de votre fille ; lâchez-la en liberté dans la vieille bibliothèque les |
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chez-la en liberté dans la vieille bibliothèque les |
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jours de pluie, et laissez-l’y seule. Elle saura trou- |
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tion d’un caractère de fille et de garçon. -- Vous |
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pouvez tailler un garçon et lui donner la forme que |
pouvez tailler un garçon et lui donner la forme que |
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vous voulez (1), comme vous feriez d’une rose, ou |
vous voulez (1), comme vous feriez d’une rose, ou |
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le forger avec le marteau, s’il est cl’une meilleure |
le forger avec le marteau, s’il est cl’une meilleure |
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Sorte, comme Vous feriez pour une pièce de bronze. |
Sorte, comme Vous feriez pour une pièce de bronze. |
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Mais vous ne pouvez jamais donner par le marteau à une jeune fille quelque forme que ce soit. Elle croît comme fait une fleur — sans soleil, elle se fanera; elle déclinera sur sa tige, comme un narcisse, si vous ne lui donnez pas assez d’air; elle peut tomber et souiller sa tête dans la poussière si vous la laissez sans appui à certains moments de sa vie ; mais vous ne Penchaînerez jamais; il faut qu’elle prenne sa gracieuse forme à elle, son che- |
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Mais vous ne pouvez jamais donner par le mar- |
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teau à une jeune fille quelque forme que ce soit. |
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Elle croît comme fait une fleur — sans soleil, elle |
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se fanera; elle déclinera sur sa tige, comme un |
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sa fille n’y songerait même pas. L’absencc de pudibonderie n’était que la sainte confiance d’un cœur inaccessible aux curiosités malsaines, qui ne se disait même pas qu‘il y était inaccessible, car il ne |
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narcisse, si vous ne lui donnez pas assez d’air; elle |
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peut tomber et souiller sa tête dans la poussière si |
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dépassées. On ne peut s’empêcher de le dire en retrouvant, en reconnaissant ici ces mots bénis qui avaient dirigé leur jeunesse, écarté d’elles la frivolité, entretenu en elles, avec une simplicité délicieuse, |
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vous la laissez sans appui à certains moments de |
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sa vie ; mais vous ne Penchaînerez jamais; il faut |
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qu’elle prenne sa gracieuse forme à elle, son che- |
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sa fille n’y songerait même pas. L'absencc de pudibonderie n’était |
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que la sainte confiance d’un cœur inaccessible aux curiosités mal- |
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' saines, qui ne se disait même pas qu‘il y était inaccessible, car il ne |
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pouvait les concev0ir.Par de telles mères, des femmes furent élevées |
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dépassées. On ne peut s’empêcher de le dire en retrouvant, en recon- |
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naissantici ces mots bénis qui avaient dirigé leur jeunesse, écarté |
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, d’elles la frivolité, entretenu en elles, avec une simplicité délicieuse, |
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payé dïngratitude c « Moi qui Pai taillé comme un if l » _ |
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