Wikisource

« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Chapiteau » : différence entre les versions

Navigation interactive dans l’historique
← Modification précédenteModification suivante →
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 918 :
deux assises; mais une seconde astragale vint les diviser à mi-hauteur (33).
 
[[Image:Chapiteau.cathedrale.Reims.png|center]]
[Illustration: Fig. 33.]
 
On remarquera, en outre, dans les chapiteaux de la nef de la cathédrale
Ligne 936 :
sommier de tous les arcs. On arrivait ainsi successivement à prendre le lit
inférieur du sommier comme générateur du tailloir du chapiteau. Ce que
 
 
 
l'on ne saurait trop remarquer dans la structure de la cathédrale de Reims,
c'est la méthode, la régularité de toutes les parties. Le tracé de ces sommiers
Ligne 944 ⟶ 941 :
CONSTRUCTION, SOMMIER, VOÛTE.
 
[[Image:Chapiteau.cathedrale.Reims.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 34.]
 
Il nous suffira de faire observer ici que la disposition du groupe de chapiteaux,
Ligne 965 ⟶ 962 :
d'Auxerre, son tailloir se découpe, se sépare en autant de membres qu'il y
 
[[Image:Plan.chapiteau.choeur.cathedrale.Amiens.png|center]]
[Illustration: Fig. 35.]
 
a d'arcs. Il n'y a encore que quatre chapiteaux, un gros et trois plus petits
Ligne 985 ⟶ 982 :
(dans les arts du moins) a ses excès.
 
[[Image:Chapiteau.choeur.cathedrale.Amiens.png|center]]
[Illustration: Fig. 36.]
 
On est fondé à soutenir que l'art ogival, à son déclin, aboutit à des
Ligne 1 071 ⟶ 1 068 :
des moulures les plus saillantes des tailloirs.
 
[[Image:Schema.chapiteau.XIIe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 37.]
 
Cette première observation faite sur le plus ou le moins d'étendue que
Ligne 1 108 ⟶ 1 105 :
remarquablement exécutés du chœur de l'église abbatiale de Vézelay (38).
 
[[Image:Chapiteau.choeur.eglise.Vezelay.png|center]]
[Illustration: Fig. 38.]
 
Malheureusement la gravure ne peut donner l'idée de l'extrême finesse de
Ligne 1 165 ⟶ 1 162 :
que les petits triangles A facilement soutenus par les crochets d'angles.
 
[[Image:Chapiteau.Saint.Leu.d.Esserent.png|center]]
[Illustration: Fig. 39.]
 
Ces petits triangles même ne furent pas laissés plats, mais vinrent pénétrer
Ligne 1 180 ⟶ 1 177 :
même quelquefois par un profil orné de sculpture (41).
 
[[Image:Chapiteaux.XIIIe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 40.]
 
[Illustration: Fig. 41.]
 
En Bourgogne, les tailloirs des chapiteaux sont très-développés par
Ligne 1 195 ⟶ 1 190 :
supérieur.
 
[[Image:Chapiteau.polygone.png|center]]
[Illustration: Fig. 42.]
 
Pendant que se produisaient ces diverses modifications dans la forme et
Ligne 1 216 ⟶ 1 211 :
faces du tailloir octogonal.
 
[[Image:Chapiteau.refectoire.Saint.Martin.des.Champs.Paris.png|center]]
[Illustration: Fig. 43.]
 
Le chapiteau que voici (43), l'un de ceux qui supportent les voûtes du réfectoire
Ligne 1 272 ⟶ 1 267 :
du XIII<sup>e</sup> siècle, avec une tendance marquée vers l'imitation de la
nature.
 
[[Image:Chapiteau.cathedrale.Nevers.png|center]]
 
Nous donnons l'un de ces chapiteaux (44). Ses feuilles, bien qu'elles ne
Ligne 1 295 ⟶ 1 292 :
leur date.
 
[[Image:Chapiteau.cathedrale.Paris.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 44.]
 
[Illustration: Fig. 45.]
 
[Illustration: Fig. 46.]
 
Nous devons à ce sujet entrer dans quelques explications. Tant que les
Ligne 1 331 ⟶ 1 324 :
de la nef de la cathédrale de Paris (1240 environ). La section horizontale
des meneaux commençait alors à donner, non plus seulement une ou trois
 
[Illustration: Fig. 46 bis.]
[[Image:Chapiteau.cathedrale.Paris.3.png|center]]
 
colonnettes avec deux biseaux, mais des moulures plus compliquées; cela
Ligne 1 357 ⟶ 1 351 :
des meneaux.
 
[[Image:Chapiteau.nef.cathedrale.Evreux.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 47.]
 
Voici un exemple de ce dernier parti, tiré des fenêtres supérieures de la
Ligne 1 369 ⟶ 1 363 :
de la cathédrale de Châlons-sur-Marne (même date) ont aussi des chapiteaux
sans tailloirs.
 
[[Image:Chapiteaux.XIIIe.siecle.2..png|center]]
 
Comme nous l'avons dit déjà souvent, les maîtres voulaient sans cesse
perfectionner, donner plus d'unité à l'architecture. Les tailloirs circulaires
avaient, au milieu des aiguités voisines, un aspect mou, indécis qui ne
 
[Illustration: Fig. 48.]
 
[Illustration: Fig. 48 bis.]
 
pouvait les satisfaire; ils voulurent leur trouver des angles, mais ne pas
cependant tomber dans le défaut reconnu au tailloir carré (voy. fig. 45). Ils
Récupérée de « https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_raisonné_de_l’architecture_française_du_XIe_au_XVIe_siècle/Chapiteau »