« Poëmes islandais/Visions de Vala » : différence entre les versions
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Les fils de Heimdall, grands et petits ;
Je voudrais du Père des Élus proclamer les mystères,
Les traditions antiques des héros
Je me souviens des Iotes nés au commencement ;
Eux, jadis, ils
Je me souviens des neuf mondes, des neuf forêts,
Du grand Arbre du milieu, sur la terre ici-bas.
Ce fut le commencement des siècles quand Ymir
Il
On ne trouvait ni terre ni ciel élevé ;
Il y avait le Gouffre béant, mais de
Alors les fils de Bur élevèrent les firmaments,
Eux, ils formèrent la grande Enceinte du milieu :
Sôl éclaira, de sud, les roches de la Demeure ;
La terre aussitôt verdit
Sôl répand de sud, ses faveurs sur Mâni,
A la droite de la porte du Coursier céleste.
Sôl ne le savait pas où elle avait ses demeures,
Les Étoiles ne le savaient pas où elles avaient leurs places,
Mâni ne le savait pas quel était son pouvoir.
Alors les Grandeurs allèrent toutes aux sièges élevés,
Les Dieux très-saints sur cela délibérèrent ;
Ils désignèrent
Le crépuscule et le soir, pour indiquer le temps.
Les Ases se rencontrèrent dans la Plaine
Ils bâtirent bien haut un sanctuaire et une cour ;
Ils posèrent des fourneaux, façonnèrent des joyaux,
Forgèrent des tenailles et fabriquèrent des ustensiles.
Ils jouaient aux tables dans
Rien ne leur manquait et tout était en or.
Alors trois Ases de cette bande,
Pleins de puissance et de bonté, descendirent vers la mer ;
Ils trouvèrent dans la contrée, des êtres chétifs,
Ask et Embla, manquant de destinée.
Ils
Ni sang, ni langage, ni bon extérieur :
Odin donna
Lodur donna le sang et le bon extérieur.
Alors arrivèrent trois Vierges Thurses
Très-puissantes du monde des Iotes.
Je connais un frêne, on le nomme Yggdrasill,
Arbre chevelu, humecté par un nuage brillant,
Il
De là sortirent les trois Vierges de beaucoup de science,
De ce lac qui est au-dessous de
Urd se nommait
Elles gravèrent sur les planchettes ; Skuld était la troisième :
Elles consultèrent les lois, elles interrogèrent le sort,
Et proclamèrent la destinée aux enfants des hommes.
Alors les Grandeurs allèrent toutes aux sièges élevés,
Les Dieux très-saints sur cela délibérèrent :
« Qui formerait le chef des Dvergues,
« Du sang de Brimir, des cuisses du géant livide. »
Alors Modsognir est devenu le premier
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A la figure humaine, comme Durinn le proposa :
Nyi et Nidi, Nordri et Sudri,
Austri et Vestri, Althiofr, Dvalinn,
Nâr et Nâinn, Nipingr, Dâinn,
Bifurr et Bafurr, Bumbur, Nori.
Anarr et Onarr, Aï, Miodvitnir,
Veigr, Gandalfr, Vindalfr, Thorinn,
Fili et Kili, Fundinn, Nali,
Hepti, Vili, Hanarr, Sviorr.
Frâr, Fornbogi, Frœgr, Lôni,
Thrâr et Thrâinn, Thrôr, Vitr, Litr,
Nyr et Nyradr. — Voilà que
Les Dvergues puissants et intelligents.
Il est temps
Les Dvergues de la bande de Dvalinn,
Ceux-ci ont cherché, loin du rocher de la Demeure,
Des habitations à Aurvangar, jusque vers Ioruvellir.
Là était Draupnir et Dolgthrasir,
Hâr, Haugspori, Hlævangr, Gloînn,
Skirvir et Virvir, Skafidr, Aï,
Alfr et Yngvi, Eikinskialdi.
Fialarr et Frosti, Finnr, et Ginnarr,
Heri, Hugtari, Hliodôlfr, Moïnn : —
On exaltera toujours, tant
Le grand nombre des descendants de Lofar.
Elle sait que le cor de Heimdall est caché
Sous
Elle voit
Dans le gage du Père des Élus. — Le savez-vous ? — Mais quoi ?
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