« ... le Cœur populaire (1914)/Idylle » : différence entre les versions
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Idylle
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moche et maigr’ comme un échalas,
et quand qu’ t’ allais aux commissions
on t’ coursait pour t’ passer à
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/74]]==
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eigne !
Mais, depis p’t-êt’ mêm’ pas deux s’maines,
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t’ as eun’ fin’ tit’ gueulett’ de chatte
rouge et fraîch’ comm’ un petit cœur.
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/75]]==
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Mais surtout, Môm’, t’ as d’ bell’s grand’s mires
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ta têt’ nue..., tes bell’s boucles blondes,
tu fais scandal’, tu fais soleil !
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/76]]==
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Aussi tu l’ sens... tu cross’s, tu crânes ;
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II
==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/77]]==
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on bouff’ra des frit’s ou des crêpes
et on boira l’apéritif !
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/78]]==
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Dis, Môm’, tu veux-t’y et’ ma poule ?
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j’ grinch’rai, j’ truqu’rai, j’ f’rai... j’ sais pas quoi
j’ la f’rai à la dure au besoin !
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/79]]==
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(Au jour d’aujord’hui faut du pèze
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III
==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/80]]==
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ni l’ merlan, le bouif, l’épicier
ni tes frangins,... ni... ton daron ?
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/81]]==
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Ça n’arriv’ pas toujours... ben sûr ;
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Tu sais,... si j’ m’aurais pas r’tenu,
j’aurais mordu d’dans tout à fait !
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/82]]==
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Dis, Môm’, tu veux ? On s’ piqu’ra l’ bras
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Un baiser, Môm’, dis,... un baiser ?
De quoi ? Tu veux pus t’ laisser faire ?
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/83]]==
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Ah ! vvvache... tu vas pas m’ fair’ poser !
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. . . . . . . . . . . . . . . . . .
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/84]]==
IV
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Et gare à la preumière occase,
de n’ pas t’ trotter comme un bécan !
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/85]]==
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Enfin... en attendant ça y est !
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ou je l’ saign’rai comme un cochon !
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==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/86]]==
==[[Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/87]]==
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