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== Extraits du livre de Salomon Reinach Membre de l'Institut.==
 
 
ÉPHÉMÉRIDES DE GLOZEL
 
Achevé d'imprimer le 20 mars 1928 pour Kra, éditeur 6, Rue Blanche, Paris, par Maurice Darantière à Dijon.
 
* * * * *
 
- Morlet ne croit plus que les Glozéliens aient inventé le verre, mais note que l'altération de la surface du verre de Glozel atteint plusieurs millimètres, alors que celle des verres gallo-romains se réduit à de simples phénomènes d'irisation. L'invention indigène du verre serait admissible en raison de la nature spéciale de l'argile de Glozel qui se vitrifiait lorsqu'elle était soumise au feu. Comme la céramique en terre, la poterie à contexture de grès a le bord supérieur tourné en dedans (p. 337).
 
- Morlet répond à Franchet («Mercure»., 15 décembre 1926, p. 696). La fosse ovale n'était «pas» un four de verrier.
 
Les 16 dalles du fond étaient serties avec de l'argile non durcie au feu. Leur cuisson est beaucoup moins poussée que celle des petites briques à cupules contenues dans les murs latéraux; c'eût été le contraire si elles avaient constitué le sol d'un four. S'il s'était agi d'un four à céramique ou d'une verrerie, il persisterait des traces du foyer sur les briques du dallage. Le dallage n'a été mis en place qu'après la cuisson de l'argile qui entre dans la composition des murs, cuisson qui a dû exiger une haute température.
 
- Avril 2 1927. Audollent raconte, dans la «Vie catholique» (v. le «Mercure», 15 mai 1927, p. 201), que, choisi par Jullian pour traduire les textes crus magiques de Glozel, il a reconnu, après examen, qu'il n'y avait là ni cursive, ni latin, ni phénicien, ni grec.
 
- Mai 5 & 6 1927. Labadié, connu par ses fouilles à la grotte de Cabrerets, a été envoyé par l'«Illustration», avec un photographe, pour fouiller à Glozel; grâce aux clichés on peut suivre les diverses phases de l'exhumation d'une tablette. Dans son article, Labadié fait observer que le sorcier de Jullian aurait été bien malin de choisir un mobilier préhistorique homogène, ne descendant pas en dessous de l'azilien, ne remontant pas jusqu'au magdalénien. Il écrit: «Aucun objet n'est faux à Glozel. Morlet et Fradin sont absolument incapables d'une supercherie.» («Mercure», 15 septembre 1927, p. 719.).
 
- Juin 28 1927. Dans le «Mercure» (p. 66), Morlet publie un mémoire sur le travail de l'os à Glozel :
 
Alors que Franchet, Begouen et Breuil voient des traces de travail de l'os avec des instruments de métal, la découverte faite le 5 mai d'un petit outil en grès fin (p. 68) nous a livré une «lime» à os propre à effectuer correctement le polissage. On avait déjà trouvé nombre de fragments de ces limes: elles expliquent les fréquentes rayures de polissage qui ont intrigué des préhistoriens. «L'âge de l'os du Nord, comme à Glozel, comprend une industrie microlithique du silex et de petits tranchets qui, selon Shetelig, sont destinés surtout à l'aiguisage des outils en os & corne... Les ressemblances entre Glozel et l'âge de la pierre dans le nord, s'étendant jusqu'à l'art naturaliste, posent à nouveau le problème de l'origine de la culture arctique.».
 
- Juillet 22 1927. Séance de l'Académie des Inscriptions.
 
M. Salomon Reinach a la parole à propos de la correspondance.
 
«Messieurs,
 
«Une fois de plus, j'ai assisté à deux matinées de fouilles à Glozel. J'ai eu le plaisir d'y rencontrer deux de nos confrères, le commandant Espérandieu et M. Alexandre de Laborde; il y avait aussi de nombreux témoins appelés par la réputation croissante de cette station néolithique, entre autres un ingénieur des Ponts et Chaussées qui a contrôlé minutieusement, dans l'argile vierge, le gisement de chaque objet que rencontrait le couteau des explorateurs; M. le commandant Espérandieu était l'un d'eux. Rien n'était extrait de la tranchée sans un examen préalable «in situ». Les hypothèses que l'on a émises à la légère sur la possibilité d'une fraude par l'introduction latérale d'objets que révélerait ensuite une fouille verticale, ces hypothèses, déjà difficiles à soutenir sur le papier, semblent de la dernière absurdité sur le terrain. Le mieux que puissent faire les honnêtes et consciencieux explorateurs de Glozel est d'opposer désormais le silence à des soupçons que ne justifie pas la moindre apparence et qui sont aussi injustes qu'injurieux.
 
- Juillet 23 1927. Butavand, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées à Monaco, rend compte, au point de vue technique, de la fouille à laquelle il assista avec Espérandieu, S. Reinach etc. («Mercure», 15 août, p. 214). «L'authenticité des objets, leur caractère «in situ», la virginité du terrain ambiant ne peuvent être soupçonnés. Les mettre en doute serait nier l'évidence et faire preuve de mauvaise foi (p. 215)... L'authenticité des tombes est indiscutable. Elles n'ont pu être réalisées frauduleusement, pas plus en galerie qu'autrement (p. 216).»
 
- Juillet 28 1927. J. Cazedessus écrit au «Mercure» (1er septembre 1927, p. 457) que les sagaies à base fourchue et les harpons à barbelures de Glozel ressemblent à ceux du magdalénien final d'Isturitz; il y a aussi des objets analogues à La Tourasse. Les épingles sinueuses n'étaient pas inconnues (Capitan, «Préhistoire», p. 7). Cazedessus et Capitan ont relevé des caractères analogues à ceux de Glozel sur les parois à dessins magdaléniens de la caverne de Montespan-Ganties («Revue anthropologique», novembre/décembre 1923, p. 546).
 
- Août 1 1927. le «Mercure» (p. 722), Morlet rappelle à Jullian qu'il a affirmé l'existence de faux à Glozel (3 septembre 1926), mais a dit un peu plus tard: l'authenticité de tous les objets est incontestable (5 novembre 1926). Morlet demande: quelles sont les pièces fausses?
 
- Si les ossements humains sont rares et en fragments, tandis que les objets en os sont bien conservés, c'est que «les objets façonnés acquièrent une résistance spéciale par suite du séchage, du raclage et du polissage.» [Cela a été remarqué depuis longtemps dans les tombes franques. S. R.]
 
- Septembre 3 1927. J. Labadié («Illustration»): «Aucun objet n'est faux à Glozel, rien n'a été fabriqué. MM. Morlet et Fradin sont absolument incapables d'une supercherie.»
 
 
- Septembre 11 1927. Les prof. Mendes Correa (Porto) et L. Mayet (Lyon) fouillent à Glozel et font des découvertes (détail dans le «Mercure», 1er octobre 1927, p. 182). Puis ils rédigent une déclaration:
 
«Nous affirmons formellement l'authenticité et l'ancienneté préhistorique de tout ce que nous avons constaté.»
 
- Loth écrit de Kerdivio à Morlet («Mercure»., 1er octobre 1927, p. 193):
 
«Nier l'authenticité des inscriptions de Glozel, c'est nier, de fait, celle de centaines d'objets que les fouilles ont mis au jour et jeter la suspicion non seulement sur votre perspicacité, mais sur votre honorabilité. Dans ces conditions, je considère comme un devoir impérieux d'affirmer de nouveau l'authenticité et la haute antiquité des tablettes à inscriptions. J'ai suivi vos fouilles, je puis le dire, jour par jour; à deux reprises, je suis allé moi-même à Glozel... Si on veut se prononcer sur Glozel en connaissance de cause, qu'on y aille d'abord. Continuez votre œuvre, cher Docteur, avec la même fermeté d'âme, la même conscience et la même perspicacité. Je ne vois personne à l'heure actuelle qui ait rendu plus de services à la préhistoire de la Gaule que vous.»
 
- Septembre 24 1927. Labadié (Cabrerets) raconte, dans le «Progrès Civique» (cf. «Mercure»., 15 octobre p. 464), sa fouille à Glozel en mai 1927 :
 
«Il est heureux que la nature ait été clémente aux découvreurs en prenant la précaution de répondre elle-même de la virginité du sous-sol par le tapis de sa végétation... Affirmer que l'on est venu frauduleusement, hier ou avant-hier, insérer l'immense variété des objets au niveau où on les rencontre, par la voie d'une sape, est énoncer une énormité déconcertante.»
 
- Dans le «Nouveau Journal de Lyon», Depéret se rallie à la théorie de Morlet sur la date néolithique ancienne (et non récente) de Glozel; le dessin d'un renne incontestable l'a convaincu. Glozel est juste à la limite de deux âges. «Pourquoi ne pas admettre que nos ancêtres savaient déjà traduire par des signes leurs pensées? C'est à la science de se plier aux données de l'observation, et non aux observations de se plier aux approximations d'une science toujours en formation.» («Mercure», 15 octobre 1927, p. 462).
 
- Vayson, acheteur de la collection Commont, a tenté à trois reprises d'acheter le musée Fradin...
 
- Jean Labadié («Intransigeant») publie les «Propos d'un Glozélien» :
 
«La calomnie d'un seul visiteur réussit à neutraliser d'un seul coup le témoignage formel de 50 visiteurs qualifiés. Étant allé à Glozel, où j'ai fouillé moi-même à la pointe du couteau, ayant moi-même découvert une tablette écrite, incorporée à la terre toute vermiculée de galeries de lombrics, sous un lacis de racines dont le réseau garantit la virginité du terrain, je ne puis qu'approuver le mot de M. Björn: «Il faut être aveugle ou malhonnête pour contester le résultat des fouilles de Glozel.» «Au lieu de «malhonnête», je dirais «jaloux ou sot», m'écrit M. S. Reinach. De tous les contes à dormir debout inventés pour diffamer les fouilles de Glozel, le plus stupide est celui du cylindre de terre fraîchement remuée, représentant le travail du mystificateur. Assurément, un déjeuner trop copieux peut servir d'excuse, mais Pascal se serait contenté du «mentiris impudentissime».»
 
- O. Waltz, professeur à Clermont, écrit à Morlet («Mercure», 1er novembre 1927, p. 698) qu'il a rapporté d'Espagne en 1899 la copie d'une inscription céramique sur un tesson (P. Paris, «Espagne», t. II, fig. 202) où figure un caractère ibérique inédit qui se trouve aussi à Glozel.
 
- Les Glozéliens n'étaient pas circoncis (p. 342). Comme il n'y a qu'une idole dans chaque sépulture, il est possible que chaque idole marque l'emplacement d'une tombe (p. 343).
 
- Octobre 21 1927. Morlet écrit («Figaro») que Franchet a cru pouvoir démontrer que la fosse ovale était un four de verrier. Or, les 16 dalles du fond étaient lutées avec de l'argile à peine cuite; si c'eût été un four de verrier, l'argile aurait durci complètement à la cuisson.
 
- Quand Boucher de Perthes, vers le milieu du siècle, découvrait la civilisation de Saint-Acheul, l'homme quaternaire contemporain du mammouth, les géologues de l'Académie des sciences se moquèrent de lui; il fallut, en 1859, la réunion à Abbeville d'une commission internationale (déjà!) composée de savants anglais et français dont j'ai encore connu quelques-uns, pour que la grande découverte de Boucher de Perthes ne fût pas ensevelie avec lui.
 
- Quand Lartel et Christy, depuis 1864, révélèrent au monde l'existence d'un art quaternaire dans le Périgord, de sculptures et de gravures en partie admirables, dues à l'homme contemporain du mammouth et du renne, Adrien de Longpérier en France, Lindenschmit en Allemagne, et bien d'autres ailleurs, hochèrent la tête ou crièrent au faux. J'ai encore connu, en 1886, le vieux Lindenschmit, directeur du musée de Mayence; bien que les trouvailles se fussent multipliées, il n'en voulait pas accepter une seule et arguait de l'existence de deux faux ridicules pour mettre tout dans le même sac.
 
- Même histoire en 1874, lorsque l'Espagnol Sautuola, ou plutôt sa petite fille, découvrit d'étonnantes peintures quaternaires sur les parois de la grotte d'Altamira, près de Santander. G. de Mortillet, sans y aller voir, les déclara fausses; sauf en Espagne, personne n'y crut, et il fallut plus de vingt ans, marqués par des découvertes analogues faites en France, pour que l'authenticité de ces œuvres de premier ordre fût reconnue.
 
- Lorsque Piette, à la fin du siècle dernier, découvrit les galets peints du Mas-d'Azil, avec d'incontestables rudiments d'une écriture (lorsque je publiai la statuette aurignacienne d'une grotte de Grimaldi), lorsque les fils Begouen constatèrent l'existence, au fond d'une caverne de l'Ariège, d'un groupe merveilleux de deux bisons en ronde-bosse (mêmes dénégations, mêmes criailleries). On prête à un préhistorien connu cette spirituelle et injuste boutade: «Les bergers d'Altamira ne peignent pas mal, mais les fils Begouen modèlent mieux.»
 
- Boucher de Perthes, Lartet, Sautuola, Piette) n'étaient pas des archéologues de profession, et Lartet, qui était géologue et paléontologiste, ne put exécuter ses fouilles mémorables dans le Périgord qu'avec le concours d'un riche chapelier anglais, Henry Christy [148].
 
- Novembre 21 1927. Morlet répond dans le «Temps» aux propos de Boule touchant le galet au renne; le microscope n'était qu'une loupe à pied; jamais il ne fut question de gélatine ou de colle forte. «S'il avait cru à un faux dès le printemps de 1926, pourquoi M. Boule aurait-il attendu la fin d'octobre 1927 pour le proclamer tout à coup dans les journaux?»
 
- Mis en cause par S. Reinach, Begouen avoue que la paternité de la nouvelle [les deux télégrammes frauduleux] et le commentaire du «Télégramme».
 
- Audollent raconte («Temps») comment Jullian l'engagea à se rendre à Glozel, comment il y retourna le 21 juin 1927 pour l'ouverture de la tombe. Il énumère les raisons qu'il a d'admettre l'authenticité des trouvailles et s'élève contre l'attitude, contraire à l'esprit scientifique, qui s'inspire de ce principe: «Je ne comprends pas, donc c'est faux.»
 
- Décembre 9 1927. Le «Temps» publie une longue lettre de Correa, dont voici un extrait :
 
Le gisement est absolument authentique. Il n'y a aucune trace d'une introduction récente des objets. Une mystification ancienne est impossible, puisqu'elle présumerait des connaissances archéologiques qui sont tout à fait récentes.
 
- Décembre 14 1927. J. Völter, théologien hollandais en retraite, tente, dans le «Handelsblad» d'Amsterdam, d'expliquer les inscriptions de Glozel par celles du Sinaï (vers 1400 av. J.-C.)
 
- Décembre 16 1927. Morlet («Dépêche de Vichy») étudie l'antiglozélisme de Champion, qui, ayant déclaré fausse une flèche en schiste poli, parce qu'il n'en connaissait pas de semblables, reçut mal la démonstration qu'elles sont fréquentes en Norvège et ailleurs. Chargé, avec Peyrony, d'un simple inventaire, quel droit avait-il d'envoyer un rapport «de vero et falso» à la Commission? [La faute incombe entièrement à Peyrony. S. R.]
 
- Décembre 22 1927. Correa télégraphie à Morlet que, l'analyse terminée, le pourcentage de matière organique descend au-dessous de 20, y compris l'humidité du terrain (6-7%). Cette analyse a été envoyée à la Commission, mais est arrivée trop tard. [Elle savait qu'elle était en route, mais s'est hâtée de conclure. S. R.]
 
- Décembre 26 1927. Le «Matin». Depéret rappelle : le gisement de Solutré, âprement contesté pendant des années, est aujourd'hui universellement admis.
 
- Miss Garrod fait savoir dans le «Times», qu'elle dédaigne de répondre à l'accusation d'avoir pratiqué des trous dans l'argile pour y introduire des objets faux. [Il n'a jamais été question de cela; c'est répondre, mais à côté. Oui ou non, a-t-elle pratiqué un trou, et si oui, pourquoi? Voir p. 203, ligne 7. S. R.]
 
- Ce n'est qu'en 1923, au lendemain de la découverte d'Ahiram, que Dussaud a attribué l'invention de l'alphabet aux Phéniciens [179].
 
- Camille Jullian («Matin») confirme sa thèse hémi-glozélienne. Dans son ensemble, le «trésor» serait authentique, mais gallo-romain.
 
- Il n’y a pas une lettre hébraïque à Glozel! S. R.
 
- Janvier 5 1928. Le «Matin» publie un très important article. En tête, la maison des Fradin et Emile dans le champ. Pierre Guitet-Vauquelin et Clérisse, rédacteurs du journal, ont fait des fouilles la veille en dehors des fils de fer, après avoir visité le musée «dont pas une pièce ne cause la moindre inquiétude aux honnêtes gens». La fouille eut lieu d'abord au N.-E., où l'eau obligea d'y renoncer, puis au S. Il fallut commencer par abattre des arbres, à quelques pieds au-dessus de la rivière. Vers 10 h., on trouva de la poterie en grès; à 11 h. 30, dans la masse argileuse, parut un galet noir elliptique, portant trois signes connus. Le grand-père s'écria: «Ceux qui croient que les Fradin sont des faussaires n'iront pas dire qu'ils ont pu mettre le caillou où c'est que vous l'avez trouvé!» (à 0m 60 de profondeur, «au milieu d'une véritable forêt de racines drues»). Après déjeuner (les Fradin y assistaient), une nouvelle tranchée donna un harpon en os avec brisure ancienne; une troisième un burin en pierre dure, puis un morceau d'os taillé en pointe «couvert de signes». S. Reinach a vu ces objets, dont l'authenticité défie toute critique loyale. Le grand-père a eu raison de s'écrier: «Maintenant vous pouvez dire que ce n'est point les Fradin qui sont des faussaires, mais ceux qui insultent les honnêtes gens qui ont assez de bien au soleil pour n'avoir pas besoin de tromper le monde!»
 
- Selon Rochefort : «les arguments antiglozéliens sont des histoires qui ne tiennent pas debout ni même couchées.»
 
- Van Gennep reprend la phrase de Dussaud: «Il est heureux que dans cette Commission il y ait eu si peu de Français; comme cela le ridicule est partagé.» [Il ne s'agit pas seulement de ridicule, mais de fraude; quel est le premier commissaire qui libérera sa conscience en racontant comment et par qui il a été trompé? S. R.]
 
- Janvier 18 1928. Répondant à Peyrony et à Boule, avec l'aide de l'article de Tricot-Royer dans le «Neptune» d'Anvers, Morlet montre qu'il n'a pas injustement accusé Miss Garrod d'avoir creusé un trou dans le bas d'une tranchée («Débats»). S'il ne s'était agi que de la chute de quelques morceaux de plâtre, aurait-elle nié d'abord avec acharnement, puis avoué?
 
- Février 28 1928. Morlet écrit au garde des sceaux («Matin»):
 
Morlet se plaint aussi de la brutalité des policiers et estime que des ennemis de Glozel ont «truffé» la grange; il rappelle qu'un galet provenant de la deuxième tombe avait déjà été dérobé dans la grange par une personne connue de Peyrony et que le même Peyrony a montré à Emile un galet avec gravure fausse. [En vérité, Peyrony a gravé ce galet après l'avoir pris dans la grange; Emile l'a reconnu. S. R.].
 
- Emile Fradin, venu à Paris pour le procès, donne de nouveaux détails sur la perquisition («Matin») :
 
« Regnault insista pour rester seul dans le Musée, pour mettre en caisse les objets sans me les montrer...».[[Utilisateur:Óðinn-Hermoðr 2 W.|Óðinn-Hermoðr 2 W.]] 2 juin 2007 à 19:46 (UTC)