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esclaves; elle se perfectionna sous l'empire. C'était la seule qu'on apprît dans les écoles des rhéteurs; elle avait son éclat et ses beautés. Les fragments de déclamation que Sénèque le père nous a conservés, sous les noms de ses élèves, renferment plus d'un trait ingénieux, plus d'une pensée vive, élégamment ornée, qui ressemble assez à la manière de Florus.
A l'appui de l'opinion qui suppose à Florus une origine espagnole, on allègue encore son surnom d'Annæus, qui lui est commun avec Sénèque; on ajoute que, dans quelques manuscrits, le nom même de Sénèque est inscrit en tête de l'Epitome de l'Histoire romaine. Remarquons de plus que Lactance a cité, sous le nom de Sénèque, la belle comparaison qu'on lit dans le prologue de Florus : « Sénèque, dit-il, divise ingénieusement les époques de Rome en âges successifs. Il place ses premières années sous le règne de Romulus, par qui Rome fut en quelque sorte mise au monde et nourrie; le reste de son enfance, sous les autres rois, qui l'agrandissent et la forment par les institutions et les lois. Il ajoute que, sous Tarquin, commentant à devenir adulte, elle ne supporta pas l'esclavage, et, rejetant le joug d'une domination superbe, elle aima mieux obéir à des lois qu'à des souverains; que son adolescence se prolongea jusqu'à la fin de la guerre punique, et qu'alors, ayant acquis toute sa vigueur, elle entra dans la jeunesse. Ce fut en effet après la ruine de Carthage, si longtemps rivale de son empire, qu'elle étendit ses mains sur tout l'univers, jusqu'au moment où tous les rois, tous les peuples étant soumis, et la guerre venant à manquer, elle abusa de ses forces pour se perdre elle-même. Ce fut le commencement de sa vieillesse, alors que, déchirée par les guerres civiles, et tourmentée par un mal intérieur, elle retomba, sous un pouvoir unique, comme dans une seconde enfance.
« En effet , après la perte de cette liberté que, sur les pas, et à la voix de Brutus, elle avait défendue, elle vieillit; et il semblait qu'elle ne pouvait plus se soutenir, sans s'appuyer sur le bras de ses guides. »
A quelques différences près, ce morceau semble le mêm