« Michel Strogoff/Partie 2/Chapitre 5 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/236]]==
 
<center>'''Regarde de tous tes yeux, regarde ! '''</center>
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desserrées dans un cruel sourire. Puis, il avait été se placer auprès
de Féofar-Khan.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/237]]==
 
Un appel de trompettes se fit aussitôt entendre. C’était le signal des
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écarlate, sur lesquelles étaient brodés les versets du Koran. Ces
bandes, qu’elles tendirent entre elles, formèrent une ceinture sous
laquelle d’autres danseuses se glissèrent sans interrompre leurs pas,
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/238]]==
interrompre leurs pas,
et, en passant devant chaque verset, suivant le précepte qu’il
contenait, ou elles se prosternaient jusqu’à terre, ou elles
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cliquetaient à leurs bras, et aux ronflements des « daïrés », sorte de
tambours de basque, dont leurs doigts éraillaient la peau stridente.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/239]]==
 
Sangarre, tenant un de ces daïrés qui frémissait entre ses mains,
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plus sauvage, accompagnée des cris gutturaux des chanteurs. Les
cerfs-volants, qui avaient été ramenés à terre, reprirent leur vol,
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/240]]==
enlevant toute une constellation de lanternes multicolores, et, sous
la brise plus fraîche, leurs harpes vibrèrent avec plus d’intensité au
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éclatantes, de mousquetades continues qui se détachaient sur le
roulement des tambourins, le ronflement des daïrés, le grincement des
doutares. Leurs armes, chargées d’une poudre colorée, à la mode
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/241]]==
à la mode
chinoise, par quelque ingrédient métallique, lançaient de longs jets
rouges, verts, bleus, et on eût dit alors que tous ces groupes
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ignés. C’était comme un kaléidoscope d’étincelles, dont les
combinaisons se variaient à l’infini à chaque mouvement des danseuses.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/242]]==
 
Si blasé que dût être un journaliste parisien sur ces effets que la
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s’approcha de la terrasse, et alors, dans cette langue tartare qu’il
comprenait, Féofar lui dit :
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/243]]==
 
« Tu es venu pour voir, espion des Russes. Tu as vu pour la dernière
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Marfa Strogoff, l’œil démesurément ouvert, les bras tendus vers lui,
le regardait !…
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/244]]==
 
La lame incandescente passa devant les yeux de Michel Strogoff.