« Michel Strogoff/Partie 1/Chapitre 14 » : différence entre les versions

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Et le moujik raconta à Michel Strogoff les divers incidents de la
lutte dont il avait été témoin, l’attaque du bac par les barques
tartares, le pillage du tarentass, le massacre des bateliers !...
 
Mais Michel Strogoff ne l’écoutait plus, et, portant la main à son
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il ne reste plus rien !
 
— Eh bien, j’irai a pied à Omsk chercher un cheval...cheval…
 
— Quelques heures de repos encore, et tu seras mieux en état de
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Sa mère, la vieille Marfa, était devant lui ! Elle lui souriait, toute
tremblante ! Elle lui tendait les bras !...
 
Michel Strogoff se leva. Il allait s’élancer...s’élancer…
 
La pensée du devoir, le danger sérieux qu’il y avait pour sa mère et
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plus ta mère ?
 
— Vous vous trompez !... répondit froidement Michel Strogoff. Une
ressemblance vous abuse...abuse… »
 
La vieille Marfa alla droit à lui, et là, les yeux dans les yeux :
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Michel Strogoff aurait donné sa vie pour pouvoir serrer librement sa
mère dans ses bras !... mais s’il cédait, c’en était fait de lui,
d’elle, de sa mission, de son serment !... Se dominant tout entier, il
ferma les yeux pour ne pas voir les inexprimables angoisses qui
contractaient le visage vénéré de sa mère, il retira ses mains pour ne
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— Michel ! cria encore la vieille mère.
 
— Je ne me nomme pas Michel ! Je n’ai jamais été votre fils ! Je suis
Nicolas Korpanoff, marchand à Irkoutsk !... »
 
Et, brusquement, il quitta la salle commune, pendant que ces mots