« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Base » : différence entre les versions

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En effet: soit (21) A une colonne et B une assise servant d'empatement
 
[[Image:Schema.base.colonne.2..png|right]]
 
inférieur, de base. Toute la
charge de la colonne porte seulement
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commande la forme de toutes
les bases de l'époque ogivale<span id="note5"></span>[[#footnote5|<sup>5</sup>]].
 
[Illustration: Fig. 21 et 21 bis.]
 
Voyons maintenant comment
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Nous prenons comme exemple une des bases des colonnes jumelles de la
galerie du premier étage de l'hôtel de ville de Saint-Antonin près Montauban (22).
 
[[Image:Base.colonne.hotel.de.ville.Saint.Antonin.png|center]]
 
La pierre employée est tellement compacte et fière qu'elle éclate
sous le ciseau, à moins de la tailler à très-petits coups, sans engager l'outil.
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est un fort remarquable: ce sont les bases des piliers du tour du chœur
de l'église de Saint-Gilles (23). Les griffes d'angle viennent s'attacher au
 
[[Image:Base.colonne.eglise.Saint.Gilles.png|center]]
 
tore inférieur de la base ionique romaine; leur sculpture rappelle la
sculpture antique. Cette base qui, en se retournant entre les piles, forme
le socle d'une clôture, porte sur le sol du chœur et n'est surélevée que du
côté du bas-côté en A. Il est à présumer que les colonnes portaient le filet et
 
[Illustration: Fig. 22.]
le congé comme la colonne antique<span id="note6"></span>[[#footnote6|<sup>6</sup>]]. Dans le chœur de l'église de Vézelay,
peu postérieur à celui de Saint-Gilles (dernières années du XII<sup>e</sup> siècle), nous
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commandé sa composition.
 
[[Image:Base.colonne.choeur.eglise.Vezelay.png|center]]
[Illustration: Fig. 23 et 24.]
 
Un des plus beaux et derniers exemples de