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John STUART MILL. — BERKELEY, SA VIE ET SES ÉCRITS 247


sa théologie, et sans aucun succès, selon nous. Le professeur Fraser attache une grande valeur au Siris en disant 1 : « les rares œuvres spéculatives de ces Iles dans le dernier siècle ne contiennent pas un ouvrage aussi remarquable, » et que a chaque fois que nous en feuilletons les pages, nous y trouvons de nouvelles semences de réflexions. On y sent l’âme de Platon et des néoplatoniciens dans la génération la moins platonicienne de l’histoire d’Angleterre depuis la Renaissance. » Nous avouerons que nous n’y reconnaissons d’autre rapport qu’avec ce qu’il y a de moins bon dans Platon, avec sa cosmogonie mystique, qui lui est réellement commune avec les néoplatoniciens ; nous ne croyons pas que cette œuvre donne une valeur nouvelle aux idées que Berkeley a exprimées ailleurs, et elle les charge d’un jargon inutile et la plupart du temps inintelligible, qui n’est pas de lui, mais des plotinistes.
sa théologie, et sans aucun succès, selon nous. Le professeur Fraser
attache une grande valeur au Siris en disant i : « les rares œuvres
spéculatives de ces Iles dans le dernier siècle ne contiennent pas un
ouvrage aussi remarquable, » et que a chaque fois que nous en
feuilletons les pages, nous y trouvons de nouvelles semences de
réflexions. On y sent l'âme de Platon et des néoplatoniciens dans la
génération la moins platonicienne de l'histoire d'Angleterre depuis
la Renaissance. » Nous avouerons que nous n'y reconnaissons
d'autre rapport qu'avec ce qu'il y a de moins bon dans Platon, avec
sa cosmogonie mystique, qui lui est réellement commune avec les
néoplatoniciens; nous ne croyons pas que cette œuvre donne une
valeur nouvelle aux idées que Berkeley a exprimées ailleurs, et elle
les charge d'un jargon inutile et la plupart du temps inintelUgible,
qui n'est pas de lui, mais des plotinistes.


1. Vol. II, p. 343.
1. Vol. II, p. 343.


John Stuart Mill.
John Stuart Mill.


(Traduit de l'Anglais par E. Gazelles).
(Traduit de l’Anglais par E. Cazelles).

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