« Contes d’Andersen/La Petite Poucette » : différence entre les versions

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à la sorcière. Puis elle rentra chez elle et planta
le grain d’orge.
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Bientôt elle vit sortir de la terre une grande
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crapaud entra dans la chambre par un carreau
brisé. Cet affreux animal, énorme et tout humide,
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sauta sur la table où dormait Poucette, recouverte
de sa feuille de rose.
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Lorsque la pauvre petite, en s’éveillant le lendemain
matin, vit où elle était, elle se mit à
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pleurer amèrement ; car l’eau l’entourait de tous
côtés, et elle ne pouvait plus retourner à terre.
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la petite si loin sur la rivière, que les crapauds
ne purent plus l’atteindre.
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Poucette passa devant bien des endroits, et
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s’en défaire. Mais le hanneton ne se souciait pas
de tout cela ; il la fit asseoir sur la plus grande
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feuille de l’arbre, la régala du suc des fleurs, et
quoiqu’elle ne ressemblât nullement à un hanneton,
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— Et pas d’antennes, ajouta une d’elles ; elle
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est maigre, svelte, elle ressemble à un homme.
Oh ! quelle est laide ! »
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lambeaux. Bientôt arrivèrent les neiges, et chaque
flocon qui tombait sur elle lui produisait le
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même effet que nous en produirait à nous toute
une pelletée. Bien qu’elle s’enveloppât d’une
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« Nous allons recevoir une visite, dit un jour la
vieille souris ; mon voisin a l’habitude de venir
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me voir une fois par semaine. Il est encore bien
plus à son aise que moi ; il a de grands salons et
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cette aimable offre, la taupe les précéda dans ce
long et sombre corridor, tenant entre ses dents
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un morceau de vieux bois, brillant de phosphore,
pour les éclairer. Arrivée à l’endroit où gisait
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sa tête, elle déposa un baiser sur ses yeux
fermés.
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C’est peut-être le même qui chantait si gentiment
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à elle, dont la taille n’excédait pas un pouce,
l’hirondelle paraissait un géant. Cependant elle
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prit courage, serra bien le coton autour du pauvre
oiseau, alla chercher une feuille de menthe
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printemps, lorsque le soleil commença à réchauffer
la terre, l’oiseau fit ses adieux à la petite
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fille, qui rouvrit le trou pratiqué autrefois par la
taupe. L’hirondelle pria sa bienfaitrice de l’accompagner
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journée quatre araignées qui filaient sans relâche.
Tous les soirs, la taupe leur rendait visite et leur
parlait des ennuis de l’été, qui rend la terre brûlantebrû
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lante
et insupportable. Aussi la noce ne se ferait
qu’à la fin de la saison. En attendant, la petite
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« Adieu, beau soleil ! dit-elle d’un air affligé.
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en élevant ses bras. Adieu donc ! puisque je suis
condamnée à vivre désormais dans ces tristes
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où l’été et les fleurs sont éternels. Viens donc
avec moi, chère petite fille, toi qui m’as sauvé la
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vie lorsque je gisais dans le sombre corridor, à
moitié morte de froid.
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je ne suis pas préparé pour te recevoir. Choisis
toi-même une des plus belles fleurs ; je t’y déposerai,
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je te ferai tout mon possible pour te rendre
ce séjour agréable.
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était son nom, et si elle voulait bien devenir sa
femme.
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Quel mari en comparaison du jeune crapaud et