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Hélas ! Hélas ! Le chien hurle, la lune brille. Je préfère mourir, mourir que de vous dire ce que pense maintenant mon cœur de minuit. |
Hélas ! Hélas ! Le chien hurle, la lune brille. Je préfère mourir, mourir que de vous dire ce que pense maintenant mon cœur de minuit. |
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Déjà je suis mort. C’en est fait. Araignée, pourquoi tisses-tu ta toile autour de moi ? Veux-tu du sang ? Hélas ! Hélas ! la rosée tombe, l’heure vient — l’heure où je grelotte et où je gèle, l’heure qui demande, qui demande et qui demande toujours : « Qui a assez de courage pour cela ? — qui doit être le maître de la terre ? Qui veut dire : c’est ''ainsi'' qu’il vous faut couler, grands et petits fleuves ! » — l’heure approche : ô homme, homme supérieur prends garde ! ce discours s’adresse aux oreilles subtiles, à tes oreilles — QUE DIT MINUIT PROFOND ? |
Déjà je suis mort. C’en est fait. Araignée, pourquoi tisses-tu ta toile autour de moi ? Veux-tu du sang ? Hélas ! Hélas ! la rosée tombe, l’heure vient — |
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— l’heure où je grelotte et où je gèle, l’heure qui demande, qui demande et qui demande toujours : « Qui a assez de courage pour cela ? |
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— qui doit être le maître de la terre ? Qui veut dire : c’est ''ainsi'' qu’il vous faut couler, grands et petits fleuves ! » |
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— l’heure approche : ô homme, homme supérieur prends garde ! ce discours s’adresse aux oreilles subtiles, à tes oreilles — <small>QUE DIT MINUIT PROFOND</small> ? |
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